PASSAGE DE JEAN-JACQUES GOLDMAN
SUR LA 5ème après la sortie de l'album "entre gris clair et gris foncé"

(retranscription de Patricia Corno
)

 

De : CORNO Patricia
A : LA-BAS
Objet : Vieille interview
Date : lundi 14 juin 1999


Ce week-end j'ai regardé ma cassette vidéo de TRACES. Cette émission était passée sur TF1 d'ailleurs à sa sortie et je l'avais enregistrée. Comme il restait de la place à la fin de la cassette et comme j'en avais l'habitude et le temps à ce moment-là (y a longtemps), ben j'avais enregistré une interview de JJG faite par je sais pas qui vu qu'il manque le générique et les premières minutes. On ne voit jamais le journaliste, on ne fait que l'entendre et la caméra reste en permanence sur JJG.

Alors pour vous planter le décor, ça se passe sur LA CINQ. JJG a plein de cheveux, il est très decontrast (blouson cuir) et c'est à l'occasion de la sortie de ENTRE GRIS CLAIR ET GRIS FONCE. Alors j'ai pris le temps de retranscrire une partie de cette interview car je trouve certaines réponses intéressantes et pour certaines, elles répondent assez bien aux questions qu'on se pose quelquefois sur cette liste. C'est peut-être un peu long mais c'est la fin le plus intéressant....

Tout d'abord le journaliste demande a JJG de quelle chanson il est le plus fier.

JJG : "IL SUFFIRA D'UN SIGNE, en plus c'est bien parce que c'est la première connue, ensuite JE TE DONNE parce que Michael chante vraiment bien et enfin VEILLER TARD, parce que je trouve le texte vraiment bien."

Ensuite le Journaliste demande quelle chanson a été la plus difficile a écrire.

JJG : "La chanson que j'ai le plus modifiée et qui est venu le moins naturellement c'est JE MARCHE SEUL. Celle qui a été la plus facile : COMME TOI, écrite en deux minutes".

Le journaliste a ensuite préparé un Quizz, là JJG prend un air désolé mais se prête quand même aux questions du style qui est telle ou telle personne ou qui a écrit tel ou tel texte, bref, y a un truc à retenir à mon avis quand on demande à JJG qui a écrit "la musique est un cri qui vient de l'intérieur" bien sur il répond Lavilliers et il ajoute "voilà le genre de phrase qu'on aimerait bien écrire..."

Voilà maintenant la retranscription de la fin de cet interview :

JJG : "Je peux pas me dire quand est-ce que j'arrêterai ce métier de pourris puisque je l'ai fait beaucoup plus longtemps sans que personne ne le sache. Et le plus important c'est de le faire. C'est pas un métier, c'est une façon d'être, donc je me pose pas des questions de carrière, je me les suis jamais posées et je me les poserai jamais, je continuerai a faire de la musique parce que ça fait partie de moi n'importe comment. Bon qu'il y ait 6 000 ou 10 000 ou 600 ou 60 personnes devant, ça je dis pas que je suis pas sensible au fait d'avoir du succès mais peu importe. J'ai tellement joué devant 50 personnes que je peux continuer après et avec beaucoup de plaisir n'importe comment, peut-être même avec plus de plaisir quand tu sais que t'as connu les 10 000 personnes. Donc je ne me pose pas le problème en terme de carrière, je continuerai à faire de la musique tant que j'en aurai envie. Bon maintenant est-ce que je me pose la question, est-ce que j'irai bien à la pêche, ouais, et je vais à la pêche, c'est la différence maintenant, c'est que j'ai pas de nécessité, j'ai pas de besoins, quand j'ai envie d'aller a la pêche, j'y vais et quand j'ai envie de faire de la musique, ce qui arrive très souvent, je la fait. Et le dernier truc c'est est-ce que je changerai pas de tête ? Je me pose pas des questions qui sont pas possibles. J'suis né avec, je la garde" dit-il avec un sourire.

Retour