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TF 1 - 2 novembre 2001
Présentée par Muriel Robin
(dans un bus vert, faisant halte pour prendre quelques enfoirés le temps
d'une interview)
Retranscription : Sandrine Mazière (Pimprenelle)
| On retrouve Muriel
Robin avec Patrick Fiori, l'interview se termine. Le bus s'arrête, JJ
ouvre la porte et s'installe.
Muriel Robin à Patrick Fiori : Patrick, tu ne m'intéresses plus du tout, y a Jean-Jacques qui arrive... (s'adressant à JJ) Bonsoir Jean-Jacques... JJG : Bonsoir... MR : Ca va, assieds-toi, je t'en prie. Alors Jean-Jacques, j'ai du culot hein mais je vais te présenter en tant qu'enfoiré parce que le reste ce serait trop long et puis je suis pas là pour ça. Toi tu es l'instigateur du rendez-vous des Enfoirés. Ca a commencé en 1985, tu étais là et tu t'es investi à ce moment-là parce que c'est en 1985 que tu as écrit la chanson des restos et tu as fait partie de la première tournée dont certains se souviennent certainement. JJG : Dont je n'étais pas l'instigateur puisque c'était Véronique (Colucci) qui était à l'origine de la première tournée. |
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MR : Ah d'accord. Y avait Johnny, Eddy Mitchell,
Véronique Sanson et Sardou et après tu étais là tous les ans. Je dois dire,
c'est une parenthèse et ce n'est pas pour parler de moi, mais je dirais que
j'ai eu le bonheur d'être tous les ans près de toi, parce que c'était à
chaque fois un bonheur
(JJG se lève et fait un gros bisou
sur le front de Muriel).
MR : Mais je t'en prie... (JJG fait un de ces sourires :o) Alors, on va regarder des images sur Carole Fredericks. Quelques mots sur Carole ? JJG : Franchement, ça lui faisait super plaisir de venir quoi... C'était un rendez-vous obligatoire pour elle. D'abord elle était avec Fredericks-Goldman-Jones, c'était plus facile pour elle d'avoir du temps libre, mais après elle a fait sa carrière toute seule mais toujours elle gardait cette période-là au cas où on l'appelerait parce que c'était un rendez-vous évidemment désinteressé pour elle mais qu'elle adorait. MR : Nous avons bien sûr vécu beaucoup de moments d'émotions avec elle. En voici quelques extraits et pour commencer, avec le joueur de foot Basile Boli (s'adressant à JJG). Tu connais toi Basile Boli ? JJG : Oui, oui. MR (s'adressant à PF) : Et toi ? PF : oui, oui, bien sûr. [Extraits avec Carole] MR : Voilà. Carole que vous pourrez retrouver dans ce disque, elle chante avec Pow Wow et Mimie Mathy "Pas de boogie woogie". Elle savait un petit peu swiguer hein, elle sentait la musique un petit peu on va dire. JJG : J'en ai un bon souvenir de ça, de ce titre. |
| MR
: Oui, très bon souvenir. Patrick, merci beaucoup. Tu as passé un
bon moment ?
PF : Absolument. Et vivement une nouvelle aventure ! MR : Oui, oui, y en aura d'autres. On est dans le passé, on parlera du futur dans un autre bus.. Merci Patrick. (s'adressant à JJ) Toi, je te garde parce que l'on va un petit peu parler tous les deux, mais tu sais comment on fait généralement à la télé : ma question dure très longtemps et toi tu dis "oui" ou "non". JJG : Oui. MR : Ca fonctionne bien ça, depuis 10 ans, tous les deux, hein ? JJG : Oui, oui, tous les deux ça va bien, oui. MR : On va essayer de garder ça... sauf s'il y a un piège. On verra. (Le bus passe devant un groupe de fans déchaînés). Y a des filles qui crient mais c'est pas pour toi, c'est pour moi, c'est mon public, toi ils te reconnaissent pas... Ils te reconnaissent pas de nuit, j'ai mis toute la lumière sur moi (JJ a un sourire jusqu'aux oreilles). C'est pas pour toi Jean-Jacques, ne rêve pas. JJG : Ce n'est plus pour moi... C'est pour Patrick ! MR (à JJG) : Mais non, c'est fini, mais bien sûr... (puis à PF) C'est peut-être pour toi... MR : On a entendu tout à l'heure, regardé des trios, et bien voici d'autres trios... notamment Mireille Mathieu qui chante avec Alain Souchon et Julien Clerc. [Extrait] MR : La compil sort demain, elle sera partout, il faut l'acheter, achetez la compil ! Les bénéfices de ses ventes iront aux Restos du Coeur. Comment ça marche JJ ? La totalité va aux Restos du Coeur ? JJG : Je crois qu'il y a moins de 10 % de frais de fonctionnement... MR : C'est ça. JJG : ...aux Restos du Coeur parce qu'il y a beaucoup de bénévolat et ce qui se passe aussi, là les Restos ont eu l'agrément du Comité de la Charte, ce qui veut dire, en gros, qu'ils sont très contrôlés et qu'ils sont très contents d'être très contrôlés, parce qu'il y a rien à cacher donc plus il y a de contrôles et mieux c'est. MR : Jean-Jacques, comme tu le sais, la liste des comédiens qui se sont transformés en Enfoirés est longue : Nathalie Baye, Valérie Lemercier, Balasko... et tant d'autres. JJG : Fanny Ardant... |
| MR
: Et.. Et on a tous quand même ce grand souvenir : je suis obligée
de parler de Fabrice Luccini qui nous a fait le bonheur de chanter la
chanson de Lara Fabian "Tout", qui reste un des grands moments,
je dirais, de grands moments de chanteur, d'interprète, de tout, c'est un
mélange de "tout", c'est-à-dire... il s'est envolé, il s'est
lâché et tout d'un coup on était tous...
JJG : C'est-à-dire, quand il récite une fable de La Fontaine on a l'impression que c'est lui qui l'a écrite et là, on avait l'impression que c'était lui qui avait écrit la chanson. MR : C'est l'impression qu'a eu Lara aussi... [Extraits] (JJ est mort de rire en revoyant l'extrait avec Luccini). MR : Euh... Jean-Jacques, l'année dernière, enfin l'année dernière... Cette année, les derniers "Enfoirés", la dernière tournée, on a fait une mini-tournée dans Paris ; on a joué dans trois lieux : Zénith (je reviens en arrière), Casino de Paris et à 11 heures du matin on était au Café de la Gare, une salle de 350 places. Quel est le concert que tu as préféré des trois ? JJG : Forcément... pas celui que j'ai préféré, c'est difficile mais le plus atypique, le plus fou, c'était le "Café de la Gare" (petits échanges de regard entre JJG et MR qui en dit long sur ce qui s'y est passé). On devrait pas trop en parler parce qu'il n'y avait que 350 personnes qui sont venues nous voir. MR : Oui, mais enfin... Y avait que 350 personnes... mais là on va regarder quelques images justement parce qu'une caméra était là et, ma foi, que l'on va découvrir d'ailleurs nous aussi parce que l'on a jamais vu ça, on sait même à peine ce que l'on a fait parce que c'était un peu comme ça venait... JJG : Comme ça oui... MR : Tout le monde voulait être là. JJG : Deux guitares acoustiques... MR : Voilà, on regarde ensemble. [Extraits du Café de la Gare] MR : Beaucoup de plaisir à revoir ces images hein, toi aussi ? On retrouvera tout à l'heure d'autres moments inédits. Jean-Jacques, tout à l'heure je parlais d'une sorte de guimique, ce que l'on appelle dans notre métier, entre nous, alors... qu'est-ce que tu as à me dire Jean-Jacques ? JJG : Oui... (grand silence). Et qu'est-ce qu'ils ont répondu les autres ? MR : Les autres ? Les autres ils ne sont pas toi... Ils disent "non" déjà, ils se différencient déjà comme ça. Tu dis "oui"... Je le prends comme une ouverture et peut-être que la prochaine fois, j'aurai "oui... mais" et... peut-être une phrase entière... Tu ne veux pas tenter une phrase entière ? Jean-Jacques, que penses-tu de tout ça ? JJG (grand silence). MR : Merci, c'est gentil... :o) MR : C'est la troisième partie du Best Of des Enfoirés, j'espère que vous avez autant de plaisir que moi, que nous, que toi Jean-Jacques, tout ceux qui sont passés qui nous ont rejoint à revivre les plus grands moments de ces dix ans d'émissions. Alors, je rappelle parce que c'est important, cette émission sert à ça, aussi, surtout. (S'adressant à JJ) : CD ? JJG (attrapant le CD) : Alors... les souvenirs de ce dont tu viens de parler depuis 97, parce qu'il y avait eu une première compilation pour les années avant, et de 97 à maintenant... Ca ça sort demain. MR : Ca sort demain, les bénéfices de ses ventes vont aux Restos du Coeur et si vous voulez envoyer des dons, vous avez l'adresse qui s'inscrit sur votre écran*. Et maintenant, on part en voyage. Tu te souviens, souvent on a des thèmes comme ça de pays dans les émissions, je les ai plus tous en tête, alors on va peut-être les découvrir ensemble ? JJG : Avec des costumes et tout ça ? MR : Ben ça, les costumes, on ne s'en lasse pas. JJG : C'est pas les meilleurs souvenirs ça ;o) MR : Pour nous si, si tu penses à toi... pour nous, si... On part en voyage ! |
| [Extraits]
(MR est morte de rire en voyant les images des "jolies colonies de vacances") JJG : Ca te fait rire ? MR : Ben oui, ça me fait rire... pis toi aussi, ne fais pas celui qui se retient :o) Parce qu'on fait quand même des choses, je suis sûre que c'est ce que tu disais en voyant ces images, on fait des choses pour les Enfoirés qu'on ne ferait pour rien d'autre au monde, non ? JJG : Ca c'est pas faux ça... MR : Hein, quand même... Alors, on a eu le plaisir de retrouver Gérard Jugnot, on va l'accueillir... tu restes un petit peu avec moi encore ? JJG : oui, oui... MR : Attention, le voilà ! (Le bus s'arrête, Gérard Jugnot monte à l'intérieur avec un micro) MR : Tu donnes des petits spectacles dans le métro avec ton micro ? ;o) GJ : Bonjour Jean-Jacques ! MR : Tu te souviens de Jean-Jacques ? GJ : JE vois qui c'est... Le grand Jean-Jacques comme on l'appelait toujours... MR : Le grand Jean-Jacques... JJG : Tout est relatif, ça dépend par rapport à qui. MR : Le magicien...(à GJ) On t'a pas fait trop attendre ? GJ : Pas du tout... Quelques heures :o) Je suis à votre disposition. MR : Je savais que tu attendais de toute façon ;o) GJ : "J'attendddaiiiiss" MR : Non, non ! On a dit que non... Tu vas pas chanter tout de suite, bon on va en parler... tu as très bien connu Coluche, on va en parler tout à l'heure. (S'adressant à JJ) Jean-Jacques, je vais te dire au-revoir, ça m'a fait très plaisir de passer ce moment avec toi. JJG : Moi aussi, vraiment. GJ : Tu t'en vas déjà Jean-Jacques ? MR : "Tu t'en vas", tu veux toutes les chanter :o)) GJ : "Tuuu t'en vaaas"... MR : Terrible, c'est une maladie... On va parler d'amour, on va pas parler d'amour non, on va regarder, écouter des chansons d'amour, y en a eu beaucoup de chantées... _______
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