(Retranscription : Faby Ferry)
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JPP : Vous avez dit vous-même, je crois : "ce que je fais, cest de la chansonnette". Cest fait pour faire plaisir aux gens vraiment ? cest tout ? JJG : Mais quest-ce quil y a dautre dans la chanson ? JPP : Ben, je sais pas ! Dautres chanteurs disent dautres choses. JJG : Quoi, par exemple ? JPP : Yen a qui essaient de passer des messages, cest pas votre cas ? JJG : Ben, je sais pas. Quel est le message, par exemple, de Edith Piaf ? JPP : Je sais pas. Cest la chanson dabord... comme vous ! JJG (qui se marre bien) : "Ah bon... moi non, alors... Elle oui, moi non !" * * * * * Laurent Boyer (en voix off) : Jean-Jacques Goldman naime pas la télévision.Se prêtant peu au jeu des médias, ses apparitions sont rares et parfois risquées pour ceux qui linterrogent. Troisième personnage le plus populaire de France, derrière labbé Pierre et Jean-Paul Belmondo, parfois il déroge à ses principes et accepte de se confier librement aux caméras. Dans les Alpes, où il aime se retirer, il évoque sa carrière, qui la conduit à composer pour les plus grands et les autres. Puis, nous entraînant dans les coulisses de son actuelle tournée, il se laisse découvrir tel quil est : un anti-héros qui a toujours éprouvé une aversion naturelle envers tous les conformismes. * * * * * (Retour au JT de JPP) JPP : Là, vous avez fait, à Paris, sans aucune publicité, sans promotion du tout, quatre salles différentes, entre le début du mois de mai et le milieu du mois de juin. Et cétait plein plein plein à chaque fois. Vous êtes content quand cest très très plein ? JJG : Ah oui, moi je préfère quand cest
plein que quand cest vide ! Mais je crois que je partage ça avec beaucoup de
mes collègues... |
Extrait du début du concert : "On ira"... Quelques commentaires de personnes qui sortent du concert : - "On connaît Goldman, cest pour ça quon vient." - "Cest pas un concert, cest un spectacle. Ya pas que les chansons, ya les images, ya la coordination avec le public, il fait participer le public, donc cest super." - "Génial ! Très intime, familial. Un grand moment de bonheur, vraiment excellent !" Dédé Mallet : Cest plus de la sécu, pour la tournée Goldman, cest de laccueil. Le public, il est gentil ; on le reçoit gentiment. Et quand il commence à prendre des évanouissements, on le sort de la scène. On est là pour les accueillir et les mettre en confiance. On fait pas de la sécurité. Quelques commentaires, encore. - "Cétait moins sophistiqué, son concert. Beaucoup plus naturel. Avant, il y avait beaucoup de composition. Là, plus naturel." - "Merci, Jean-Jacques Goldman. Tout simplement miraculeux." - "Je pense quil vieillira
bien, et on sera là jusquau bout." * * * * * LB : Ta relation avec les fans ? JJG : Bah, je les vois pas. En tournée, non. LB : Ils viennent te voir en concert. Cest la relation que tu as avec eux. Ils viennent te voir en concert. Tu leur parles, tu leur donnes en musique pendant le spectacle. Et ya pas de relation hors de la scène. JJG : Non, bah non ! Non, après, non... LB : Non, parce que tu sais, ya des artistes qui dédicacent à la fin des spectacles. Jpose une question... JJG : Ah non, je suis incapable, moi, non. Après un concert dailleurs, je suis même pas avec les musiciens ni avec les techniciens. Je suis tout seul. Jprends ma bagnole et je me casse. Je rentre à lhôtel, quoi. Il me faut un moment de décompression quoi. Je peux pas passer à autre chose tout de suite. Cest des moments très forts quand même ! Mais cest de leur faute à eux, aussi ! (grand et beau sourire). Sur lair de "On ira",
on voit JJ quitter la scène, aller jusquà sa voiture, sans dire un mot à
personne, et partir... |
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