Europe 2 fête ses 10 ans avec
Jean-Jacques Goldman

(Emission présentée par Laurent Boyer   - 28.02.1997)


(Retranscription : Sandrine Mazière)

 


LB :
On fête nos dix ans avec Jean-Jacques Goldman qui est là pour augurer de cette belle série de dix week-end que vous passerez en notre compagnie.

Jean-Jacques on joue au contexte, je te donne des phrases...

JJG : ouais, ouais.

LB : alors, j'en ai une là : "j'écris la nuit, je suis plus opérationnel à partir de minuit".

JJG : oui.

LB : Ca c'est du Goldman à ton avis ?

JJG : oui.

LB : C'est vrai, c'est toi qui l'a dit.

JJG : oui... A mon avis c'est pas extrêmement original, doit y en avoir plein d'autres dans ce cas là, mais j'aurais pu le dire.

LB : Non mais c'est intéressant de voir que tu écris la nuit. C'est vrai que tu écris la nuit ? Enfin, ça c'était à l'époque de "nuit", justement. 

JJG : oui, oui, oui, oui.

LB : Tu continues ?

JJG : Oui, je commence  à travailler souvent vers 22 h - 23 h.

LB : Pourquoi, tu es plus au calme ?

JJG : Tout le monde sait... Y a des gens qui, à 22 h 30 vont se coucher et se lève tôt moi je me lève tard et je me couche tard.

LB : Alors autre récit, écoutes-bien... dixit : "les chansons sont toujours les photos d'une époque, elles jaunissent très vite".

JJG : Oui... J'adhère...

LB : Oui, c'est toi qui l'a dit, effectivement... Oui, c'est toi qui m'a dit ça, c'est un vrai dixit Goldman. Tu confirmes ?

JJG : Oui, oui, je trouve que c'est vraiment très intelligent (rires).

LB : Ca tombe bien, tu sors des compils... Est-ce que quand tu réécoutes tes compils par exemple, tu penses que certaines de tes chansons ont vraiment pris un...

JJG : A tel point que j'en ai déjaunies quelques unes.

LB : Tu les ravives... Tu leur redonnes une couleur...

JJG : C'est-à-dire.... les chansons qui ont du succès comme "quand la musique est bonne", "comme toi" ou "il suffira d'un signe" tu peux pas les toucher parce que les gens finalement les connaissent avec leurs défauts, et comme certaines photos jaunies ils les aiment jaunies ou comme certains vieux films on les aime pas trop recolorisés quand on les a vus en noir et blanc ou en muet, mais par contre  celles qui sont moins connues je pense que quand on pense qu'elles n'ont pas été assez abouties...

LB : Faut leur redonner un petit coup de...

JJG : Oui, puisque les gens les connaissent assez peu finalement.

Christian (radio Europe 2) : "J'aimerai reprendre des chansons de Jacques Brel en concert, notamment "la quête", cette chanson-là me fait pleurer".

JJG : Oui, je sais de qui c'est, mais en tout cas c'est pas de moi (rires)

LB à Christian : Il est fort sur ce qu'il a dit, t'as vu la mémoire d'oiseau ! C'est de qui ça Christian ?

Christian : C'est Mireille Mathieu qui avait dit ça.

JJG : Ah c'est vrai ? Je me suis trompée.

LB : A oui ? Et tu pensais à qui ?

JJG : Je pensais à quelqu'un d'autre.

LB : "Il y a deux choses difficiles à dire dans la vie, c'est "je t'aime" et "je pars"

JJG (hésitant) : euh... oui, je pense pas avoir dit ça mais en tout cas je suis d'accord avec ça mais à mon avis y a beaucoup plus de choses difficiles à dire mais ces deux-là sont difficiles oui. Je suis d'accord avec le gars qui a dit ça mais j'aurais ajouté des choses.

Christian : Le gars il va apprécier... c'est Sheila qui a dit ça (rires). C'était pour sa dernière à l'Olympia, c'est comme ça qu'elle avait annoncé son départ.

JJG : Oui mais dans les phrases y a pas de braguettes, donc si y a pas de braguettes donc tu peux pas savoir... (rires).

[Elle attend - puis une chanson des Innocents]


LB : Les Innocents... Qu'est-ce que t'en pense Jean-Jacques ? T'as apprécié ?

JJG : Oui, oui, oui, les Innocents, c'est un vrai ton...

LB : Une vraie couleur.

JJG : Oui, oui.

LB : Et bien du talent.

JJG : Et un vrai talent.

LB : Voilà, c'est ce qu'on pense de ces petits gars et de temps en temps ça fait pas de mal de le dire... Vous êtes très nombreux à nous laisser des messages au 3615 code Europe 2 et ça tombe bien parce qu'on vous lit au fur et à mesure alors je pense à toutes celles qui nous laissent des messages, drôles, sympathiques... Ca fait plaisir Jean-Jacques de lire ça.

JJG : Oui... et tendres.

LB : Et tendres c'est vrai. Alors, les questions, on va essayer de les résumer, tu vas essayer d'y répondre, puisque ton public te pose des questions, à savoir : "quand le nouvel album" -on va demander au livreur de pizzas de nous le livrer le plus rapidement possible- "quelle date" et on nous pose des questions sur une future tournée.

JJG : Et bien je travaille actuellement sur le nouvel album, donc je pense qu'il devrait être prêt vers la fin de l'année et donc la tournée devrait suivre cinq-six mois après, parce que, contrairement au livreur de pizzas je livre très peu, puisque le dernier album je l'ai fait il y a quatre ou cinq ans maintenant.

LB : ...Décembre 93.

JJG : Oui, et donc comme entre temps j'ai fait autres choses, ça m'a évidemment retardé.

LB : Mais bon, en tout cas tu es prêt, t'écris, tu prépares des choses et qu'à priori pour janvier prochain c'est bon, enfin pour décembre.

JJG : Oui, je pense oui.

LB : Alors, dis-moi, question qui nous est posée, c'est un solo ou tu retrouves ton groupe Gold ?

JJG : Je ne sais pas encore.

LB : Tu ne sais pas ?

JJG : Non, je continue à travailler les chansons pour voir si ce sont des chansons solos ou des chansons duos/trios et quelle est la proportion de chaque, parce qu'il me paraît impossible qu'il n'y ait pas Carole et Michaël dedans, mais s'il n'y a que deux chansons ou trois qui sont des duos ou des trios, ce sera un album Jean-Jacques Goldman avec Carole et Michaël sur une ou deux chansons.

LB : Comme quoi la route est importante puisque cet album était né en fait d'un travail de route, "à nos actes manqués".

JJG : Oui, qui avait lui-même déclenché des compositions qui étaient des duos ou des trios comme je faisais avant déjà, puisqu'il y avait "je te donne", y avait eu "la-bas" donc j'ai toujours aimé ça, mais là ça n'était que ça. Donc nous avons fait Fredericks-Goldman-Jones.

LB : C'est vrai qu'il y a pas eu la route, ça fait depuis 93, enfin, y a eu la route mais ça fait un moment que tu travailles tout seul et pour les autres, et tu t'occupes des Restos et Dieu seul sait si c'est long, et ça doit prendre du temps.

JJG : Oui, m'enfin ça prend moins de temps que pour faire un album.

LB : Oui quand même. En tout cas j'espère qu'on vous a répondu. Dis donc y a un petit gars qui a des arrangements pour toi pour 1, 2, 3 si tu veux, si ça t'intéresse.

JJG : Mouis...

LB : On sait jamais... A dis donc, une autre question qui nous était posée, Christian, c'était à propos du choix des chansons...

Christian : ...Des chansons que tu préférais avoir chantées. Quelle est ta chanson préférée dans ton répertoire ?

JJG : Ca c'est très difficile parce que je dois changer à peu près... Je vais répondre là une chose et puis dans deux heures si on me repose la question je dirai autre chose.

LB : Est-ce que tu as un trio, un top 3 ?

JJG : Moi j'ai toujours aimé "Je te donne", une chanson que j'ai toujours aimé chanter, j'ai aimé "Nuit" et "Né en 17 à Leidenstadt", voilà.

LB : Bon ben voilà.

JJG : Et "Il suffira d'un signe", c'est une chanson que j'aime toujours jouer.

LB : Voilà, ça ça me donne quelques indications.

[Pub]


LB : Jean-Jacques on va se refaire un petit peu de contexte... Christian, une phrase à Jean-Jacques, c'est de lui, c'est pas de lui...

Christian : "Ecrire pour d'autres stimule mon imagination, je n'ai d'ailleurs jamais rêvé de faire autre chose, j'ai essayé de placer mes chansons tous les côtés et ça n'a pas marché faute d'interprète, c'est moi qui les chantais toutes"

JJG : Ca, ça ne peut pas être quelqu'un d'autre (rires) ! Je n'en connais pas d'autres qui ai souhaité d'abord écrire des chansons pour les autres et qui finalement les a chantées seul parce que les autres voulaient pas.

LB : C'est ce que tu as fait au début ?

JJG : Oui, oui, c'est ce que j'ai fait, mais d'abord, avant de chanter seul j'ai essayé de placer mes chansons aux autres, c'était ça mon but.

LB : Personne n'en a voulues ?

JJG : Non, enfin, j'ai trouvé des chanteurs inconnus qui ont eu le courage d'en chanter quelques unes sans succès.

LB : Donc c'était vraiment une phrase de Jean-Jacques Goldman.

JJG : Oui.

LB : Alors une autre : "A 50 000 albums t'as de beaux yeux, à 100 000 t'es pas mal à 500 000 t'es irrésistible"

JJG : Ben oui, oui (rires). Au-dessus du million je t'expliquerai après (rires).

Christian : "Le rapport que j'ai avec les gens de 15 ans va devenir exclusivement  musical, pour le reste de l'identification y en a d'autres qui arrivent".

JJG : Oui, ça c'est intéressant dans la chanson.

[Supertramp]


LB : Voilà, un petit coup de Supertramp, on en parlait d'ailleurs avec Jean-Jacques... Ca te fait plaisir de les entendre un petit peu comme ça ?

JJG : Oui, on peut pas se tromper (rires) !

LB : C'est vrai que ça sent le Supertramp, y a 8 ans qu'on les a pas vus mais même... Jean-Jacques, je te présente Patrick Fabre, le spécialiste de cinéma de la maison.

PF : Bonsoir Jean-Jacques Goldman.

JJG : Bonsoir...

PF : Juste une petite question professionnelle, vous n'avez pas fait de bande originale de film depuis fort longtemps, pourquoi ?

JJG : Parce que je m'étais essayé à l'exercice et en fait...

PF : ... Sur un film d'Alexandre Arcadie...

JJG : Oui, et après avoir essayé je me suis rendu compte que c'était pas fait pour moi, voilà.

PF : Pourquoi ça ?

JJG : Parce que je suis pas tellement un type de musique sans mots d'une part, et puis je vais pas au cinéma, je regarde très peu... je suis pas du tout un type d'images, donc ça m'inspire pas, y a des gars qui sont tellement inspirés par ça et tellement  doués pour ça...

LB : Tu veux dire que l'image peut être coupe un peu ton inspiration, c'est l'imagination qui fait galoper les images et qu'on a pas forcement besoin d'avoir une image d'appuyée, c'est-à-dire une vision parfaite, c'est l'imagination qui t'emmène pour trouver les mots ?

JJG : Euh...

LB : D'accord... ma question... euh moi non plus j'ai pas compris ce que j'ai dit... C'est pas grave je vais remettre les mots dans l'ordre et je la reposerai plus tard (rires) !

PF : Moi je vais vous parler de belles images publiées dans le dernier numéro de Studio Magazine qui fête ses dix ans (LB et JJG sont toujours morts de rire)... Je vais essayer encore une fois, c'est pas grave, à chaque fois que c'est moi y a toujours un fou rire ! J'ai remarqué c'est sympa [...] Y a Brando en couverture c'est quand même un exploit parce que Brando parle très très peu [...]

LB : Brando ça t'impressionne Jean-Jacques ? Est-ce que c'est un comédien qui t'a marqué à travers ses films, si tu en as vu ?

JJG : Je connais très peu le cinéma, donc... Non, la seule question que je me pose c'est quand quelqu'un devient un mythe si c'est  à cause forcément de son jeu ou à cause de toute sa vie privée, enfin tout ce qu'il a mis autour du personnage.

PF : Je crois qu'on sera tous d'accord si on dit que c'est un mélange des deux, c'est à la fois le génie qu'il a apporté dans son jeu depuis les années 50 et à la fois sa vie privée, le fait qu'il ait vécu reclus, qu'il y ait eu des hauts et des bas. Tout ça a fait de lui un acteur fantastique et donc un vrai mythe du cinéma.

JJG : Et est-il possible d'être un mythe du cinéma simplement avec son jeu ?

PF : Je sais pas, non, la preuve, Paul Newman par exemple c'est pas un mythe du cinéma, c'est un très grand acteur et qu'a fait la même école que Brando, qu'est arrivé en même temps que lui, ils ont le même âge, 72 ans tous les deux et pourtant c'est juste un très très grand acteur, un brillant comédien, mais pas un mythe.

LB : Voilà. Ben dis donc, tu fais intervieweur Jean-Jacques, tu poses des questions sur le cinéma... ! Merci Patrick Fabre.

[...]

LB : Jean-Jacques Goldman qui nous fait le plaisir d'être avec nous, qui fait un petit peu de rab d'ailleurs parce que tu nous avais dit "je vais rester une heure" et puis voilà...

Christian : Ben il est bien...

JJG : C'est chauffé...

LB : C'est chauffé, il fait froid dehors. Tiens justement, il fait froid dehors... Y a un travail énorme que tu fais sur les Restos du Cœur, on l'a dit en télévision tout à fait récemment, ça c'est la partie j'allais dire visible de l'iceberg, est-ce que le travail de Jean-Jacques Goldman c'est avec les Restos du Cœur c'est de travailler sur l'émission de télé, de la monter, d'avoir ce plateau d'artistes absolument incroyable et unique dans l'année, qu'aucune émission de télé ne peut réunir d'ailleurs... Comment tu travailles avec Véronique Colucci, avec les Restos du Cœur, c'est un travail de longue haleine ?

JJG : Nous, enfin, Véronique est beaucoup plus impliquée, elle s'occupe des Restos à tous les niveaux, moi je m'occupe strictement de cette opération là. Si j'étais garçon de café je servirais les cafés, si j'étais spécialiste de l'administration j'irais faire la comptabilité, là y avait besoin de gens, puisqu'une année ça n'avait pas eu lieu, l'idée de Véronique était "la tournée des Enfoirés" y a une dizaine d'années à peu près, l'année d'après y a rien eu, donc on s'est mis à quelques uns, donc une équipe, c'est pour ça que c'est toujours un peu gênant de dire que c'est moi qui fait le truc, parce qu'on est 4 ou 5 maintenant, où nous avons décidé que notre métier était de faire un coup médiatique de façon à assurer la pérennité de l'association.

LB : On a presque envie de dire on a pas envie qu'il y ait...

JJG : Oui mais c'est comme ça... Les associations sont aussi tributaires de ça, c'est la règle du jeu donc c'est notre boulot à nous chaque année de mettre un coup de projo là-dessus, c'est comme ça que ça marche, tant pis, c'est les règles du jeu.

LB : On pense à une tournée Sol en Si cet été, est-ce que tu es obligé de te limiter, parce que je présume que tu es extrêmement sollicité, étant un personnage public, un personnage généreux et on le sait, comment tu réagis, comment tu gères cette sollicitation ?

JJG : Je fais déjà une réflexion personnelle sur ce qu'on doit faire, qu'est-ce qui est efficace, dans quelles directions on doit aller... Moi je pense qu'on doit s'intéresser essentiellement à l'expérience, des choses comme l'Ethiopie où on s'est rendu compte que ça n'a servi à rien, même si ça n'a pas été négatif, donc je me pose d'abord des questions je dirais de principe, et une fois que ces questions de principe sont résolues, ce que j'ai résolu moi, c'est-à-dire de faire de ce pays-là un exemple, à mon avis c'est la meilleure chose qu'on puisse faire d'abord pour ce pays et ensuite pour les pays autour. Mais je comprends qu'il y ait d'autres gens qui pensent autrement. Et bien j'essaie de voir sur quelles opérations et à quels niveaux je peux être le plus efficace, point. Et je refuse 9 choses sur 10.

LB : En tous les cas ce que tu fais tu le fais bien et tu t'y investis.

JJG : On essaie oui.

LB : Oui, je te le confirme. Je te le confirme et c'est bien. Jean-Jacques Goldman est avec nous, merci pour les petits mots que vous nous laissez au 3615 code Europe 2 qui nous ravissent.

JJG : Oui, je les lis, on répond à très peu, mais ils nous touchent tous.

[Je te donne]


LB : "Je te donne" à l'instant, Jean-Jacques Goldman. Puisque c'est l'une de ses chansons préférées on va lui poser la question tout à l'heure, enfin c'est vous qui lui avez posée par l'intermédiaire du minitel, et là justement y en a une qui vient d'arriver : "Cher Jean-Jacques, que penses-tu de la reprise de "Je te donne" par les Worlds Appart" ?

JJG : Ben globalement je trouve que les chansons sont faites pour être chantées. Je pense qu'il n'y a rien de sacré dans une chanson et ça ne me dérange pas du tout que quiconque les chante. J'ai tellement chanté les chansons des autres et j'ai tellement aimé ça que moi y a aucun doute là-dessus.

LB : Jean-Jacques y a énormément de question également -et ça tombe bien puisque tu pars, ça va être l'heure- sur cette chanson "puisque tu pars", on a énormément de questions concernant cette chanson. Qui part ? Comment ? Est-ce que tu peux en dire un mot ?

JJG : Les gens se posent la question si elle s'adresse à quelqu'un en particulier, si elle parle de la mort, enfin, "les gens", certaines personnes. En fait c'est une chanson, l'idée du thème m'est venue à la fin des concerts les gens chantaient. Ils chantaient "ce n'est qu'un au-revoir", c'est une chanson je trouve épouvantablement laide et donc je me suis dis qu'il fallait que je compose une chanson plutôt que "ce n'est qu'un au-revoir".

LB : Y avait "ma plus belle histoire d'amour c'est vous" qui avait déjà été faite.

JJG : Difficile de chanter à capella pour une équipe de football, et donc je me suis dit que j'allais faire une chanson sur le départ pour montrer que le départ n'était pas forcément triste, mais qu'il y avait des côtés positifs au fait de partir, au fait de se séparer. Et donc simplement c'est une chanson qui s'adresse peut être à la mort comme un des aspects du départ mais pas forcément, ça peut être aussi un enfant qui te quitte parce qu'il est adulte tout ça... même la mort éventuellement c'est aussi le départ, au moins un mystère, quelque chose d'autre. Donc c'est simplement une chanson qui traite de ce phénomène du départ de façon positive, donc pas forcément triste, pas forcément comme un échec, quelque soit cette séparation.

LB : Et bien dites donc, vous avez été très nombreux à nous poser cette question au 3615 code Europe 2 et c'est pour ça que Jean-Jacques a dit "je vais y répondre". Merci d'avoir été avec nous Jean-Jacques...

JJG : Merci à vous. Je n'aurai que deux mots : bon anniversaire.

LB : Merci à toi. Alors pour tout ceux qui se posaient la question tout à l'heure, l'album ce sera probablement en décembre prochain c'est ça à peu près ?

JJG : Je dis pas décembre, mais en tout cas à la rentrée prochaine, fin de l'année.

LB : Fin de l'année y aura l'album et petite tournée 6 mois plus tard, quoi 6-7 mois plus tard.

JJG : Voilà, comme d'habitude.

LB : Merci beaucoup Jean-Jacques Goldman d'avoir passé ces deux heures en notre compagnie, mille mercis à toi...

JJG : Merci à vous.

LB : Et à bientôt, bonne route.

JJG : Bonne route à toi aussi.


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