Interview de J.J. GOLDMAN
sur Vibration (09.04.98)
Animateur : Jérôme

 


(retranscription :
Laure Boulaud)

 


A : C’est non sans une grande émotion que nous accueillons "Jean-Jacques Le Grand", on a envie de l’appeler par son prénom tant ce qu’il écrit et la manière dont il l’écrit nous le rend si familier, et pour "Le Grand", je vous passe les explications. Jean-Jacques Goldman, bienvenue !

JJG : Merci !

A : Alors, première question d’actualité, si j’ose dire : j’ai entendu dire que par rapport à...

JJG : Est-ce que j’ai un truc contre l’extinction de voix ?

A : Non, mais j’ai même entendu dire que tu avais perdu ta voix un jour sur scène !

JJG :Exact.

A : C’était du côté de Bordeaux.

JJG : Ah oui, c’est vrai !

A : Et donc est-ce que tu as une recette ?

JJG : Il faut changer de métier.

A : T’as changé de métier, toi ?

JJG : Non !

A : Bon, et bien je vais faire pareil alors.

JJG : Alors fais ça.

A : OK, bon alors première question d’importance quand même : "Quand tu danses, que deviennent les amoureux perdus ?" Y songes-tu ?

JJG : J’y songe de temps en temps, oui c’est encore une question.

A : Tu danses beaucoup ?

JJG : De moins en moins. Je ne dansais que les slows.

A : Ouais, c’est un peu comme moi. C’est vrai que dès que t’es tout seul, c’est moins facile. Bon. En fait je voulais avoir une réponse car les choses ne sont pas toujours dites chez Jean-Jacques Goldman: "Sache que je" est un titre qui à première vue étonne un petit peu. C’est une phrase sans conclusion, c’est aussi une réponse. Normalement ça peut paraître étonnant, mais venant de Goldman ça devient normal au bout de quelques temps. Est ce que tu es quelqu’un qui aime sortir des sentiers battus, penser différemment ?

JJG : Pas forcément, non, pas forcément. Mais j’aime bien ou du moins j’essaie de penser comme je pense et pas forcément de penser dans le moule qu’ont fabriqué les autres.

A : Et tu aimes aussi parler d’une autre manière que les autres. Il y a le langage "Goldman" ?

JJG : Chacun a son langage. Il y a le langage Jérôme...

A : Qui aujourd’hui est un petit peu en panne. Cette manière de dire les choses et de jouer avec la langue, tu l’as cultivé ou alors il y avait justement cette recette Goldman dès le départ dans les années 70 ?

JJG : Non je ne crois pas qu’on se pose ces questions-là. Quand on écrit, que ce soit un écrivain, que ce soit quelqu’un qui écrit des chansons, ou un journaliste, ou un animateur, il arrive avec les mots qui sont dans son vocabulaire, avec ses habitudes, avec ce qu’on lui a enseigné...

A : Avec sa culture !

JJG : Oui, euh culture c’est peut-être un peu excessif nous concernant, mais...

A : Ben, t’as fait des études supérieures, donc on peut...

JJG : On peut avoir fait des études supérieures et ne pas être cultivé, j’te jure !

A : Après tant de jolies choses écrites et composées comment se porte l’inspiration ? Est-ce que tu as l’angoisse de la feuille blanche comme les écrivains ?

JJG : Pas trop, parce que je me suis rarement retrouvé devant une feuille blanche. En général, j’écris des chansons quand elles se présentent. Mais je n’ai pas beaucoup de commandes.

A : J’ai lu que tu as rencontré Brian Adams. Qu’est-ce qu’il est sorti de cette rencontre ?

JJG : Il en est sorti quelques repas ensemble, quelques disques écoutés en commun.

A : Et bien on va en écouter un justement ensemble. C’est "Let’s make a night to remember".

["Let’s make a night to remember"]

A : Jean-Jacques Goldman, vous ne l’avez pas vu. Moi j’avais l’image, il jouait de la guitare en même temps, et de la batterie.

JJG : C’est fou quand même.

A : J’ai quand même entendu des "Qu’est-ce qu’il est fort !"

JJG : Oui, oui. En ce moment je n’écoute pas beaucoup de musique parce que je suis beaucoup au boulot et quand je réécoute comme ça un disque, on se dit qu’on fait un beau métier.

A : Ca fait du bien. Justement, en parlant de musique et de rock, on t’a préparé un petit test. C’est pas trop difficile mais c’est quelqu’un que tu dois aimer aussi, c’est Bruce Springteen.

JJG : Oui.

A : On va te faire un blintest. Ce qu’on appelle un blintest, c’est avec quelques extraits de chansons.

JJG : Sur Springsteen, je ne suis pas un spécialiste.

A : Oh, c’est des tubes.

JJG : Ah, mais même.

A : On va essayer. De toute façon, il n’y a rien à gagner. (écoute du blintest)

JJG : ...C’est allé un peu vite.

A : Bon on s’le remet, non ?

JJG : Non c’est vrai ?

A : Un petit coup pour la route ! ... On s’le remet ?

JJG : Et bien vas-y !

[2nde écoute du blintest]

JJG : Il y a la chanson de Philadelphia à la fin.

A : Oui, effectivement.

JJG : Le premier c’est peut-être "Born in the USA".

A : T’es déjà à 50 %. C’est mieux que les quotas français.

JJG : Et au milieu je ne sais pas.

A : Il y avait "Angree heart".

JJG : Ah oui.

A : Et il y avait également "Secret garden".

JJG : Ah oui, il y en avait deux autres. Je suis sûr que c’était Bruce Springsteen ! C’est tout ce que je peux dire.

A : Oui, mais on a un producteur qui est un peu fou ici, et les blintests sont vraiment très durs !

JJG : Oui !

A : On parlait tout à l’heure de perdre sa voix sur scène. Quelle est la plus grosse connerie que tu a faite sur une scène, ou alors la plus grosse galère qui te soit arrivée ?

JJG : Et bien, ce n’est même pas drôle, c’est lorsque que j’ai joué en juin, en plein air, à Paris, la météo disait que début juin était un bon mois sur le plan statistique, et on a eu pendant une semaine de la pluie plus deux à trois degrés. Donc c’était vraiment un calvaire.

A : Comme toutes les statistiques aux sondages, ça s’est avéré faux !

JJG : Ca c’était avéré vrai, mais malheureusement pas pour moi !

A : Cette distance que tu adoptes vis-à-vis des foules et des médias, comment tu la concilies avec le minimum d'intérêt, le minimum de contact que les gens qui t’apprécient ont envie d’avoir avec toi ?

JJG : Est-ce que je suis si distant que ça ? Je suis absent, quoi.

A : Je ne sais pas. Je ne te connais pas personnellement. Est-ce que tu vas à la sortie des concerts ? Est-ce que tu vas au devant des gens ?

JJG : Non.

A : Tout à l’heure quand tu sortiras du studio, est-ce que tu iras voir les gens qui sont en bas ?

JJG :Il y en a quelques uns, oui. Ils ne sont pas très nombreux, donc...

A : Tu confirmes quand même que tu es quelqu’un qui aime être un petit peu à l’écart des foules ?... Ce n’est pas du tout péjoratif !

JJG : Non, non, non, je comprends ce que tu veux dire... Oui.

A : Quelqu’un d’un petit peu discret, quoi ?

JJG : Oui. Mais je trouve qu’on est très isolé dans une foule.

A : Oui... Bonne réponse.

JJG : Non, mais je veux dire : à l’étranger par exemple, quand tu es avec des gens que tu ne connais pas, je me sens très bien aussi.

A : C’est vrai qu’on peut être très entouré et très seul. Quand tu achètes ta baguette et ton journal, ça se passe comment ?

JJG : Et bien je vais voir la dame, j’lui dis : "j’voudrais une baguette, s’il vous plaît", j’lui donne des sous, elle me rend la monnaie...

A : Oui, moi aussi, mais je ne m’appelle pas Jean-Jacques Goldman.

JJG : non, mais...

A : Elle te connaît, quoi...

JJG : Oui. Dans un contexte dans lequel tu vis quotidiennement, les gens ne font pas tellement attention à toi !

A : Les gens qui sont autour de toi, qui habitent à côté de chez toi ne font plus attention ? Il n’y a pas les petits ragots de quartier sur Jean-Jacques Goldman, une dernière nouvelle ?

JJG : Si, il y en a, mais il y en a aussi sur le gendarme du coin, sur l’imprimeur, sur le fils du prof, et cetera ...

A : On parlait des 40 % de quotas français. Le président du CSA nous écoute peut-être avec un peu de chance, est-ce que tu peux lui donner ton avis sur les 40 % de chansons françaises imposées aux radios dans leurs programmes ?

JJG : Je sui farouchement pour. Voilà. Et je trouve impensable qu’il ait fallu faire une loi pour faire penser aux gens qui bénéficiaient des ondes françaises qu’ils avaient éventuellement un rôle à jouer sur l‘existence même de la chanson française.

A : Mais est-ce que tu crois que sur n’importe quelle radio, on peut jouer 40 % de français ?

JJG : Moi je pense que oui.

A : Bon dans un instant, c’est pas du français, c’est Nathalie Imbruglia et puis vous pourrez poser vos questions à Jean-Jacques Goldman.

[Ecoute du disque]

A : On va revenir sur la sensibilité de Jean-Jacques Goldman. Je me permets de citer quelques phrases de-ci de-là dans tes chansons : "Y’a que les routes qui sont belles, peu importe ou elles nous mènent" "Ici tout est joué d’avance, et l’on n’y peut rien changer, Tout dépend de ta naissance, et moi je ne suis pas bien né", "On ira", "J’irai au bout de mes rêves", "Là-bas", "Elle attend", "Rouge". Quelques uns des thèmes récurrents dans tes chansons, c’est l’espoir du changement, le rêve d’une vie meilleure, le voyage comme échappatoire. Est-ce que c’est autobiographique ?

JJG : Pas tellement, non, on va dire que c’est génétique peut-être puisque mes parents ont beaucoup voyagé avant d’arriver dans ce pays. Mais moi, je suis un petit garçon comme tous, qui est né ici, qui a été à l’école, et qui est resté là où il est né d’ailleurs, parce que je suis né à Paris et j’y habite toujours 46 ans après.

A : Ah, j’ai cru que tu allais donner le numéro de ton adresse : 46, rue... Tu es optimiste, quand même ? Parce que dans tes chansons, tu as souvent un ton assez grave la plupart du temps. Est-ce que tu es un optimiste ? Est-ce que tu sais être un joyeux luron de temps en temps ?

JJG : Pas très. Je suis assez optimiste mais il ne faut pas m’inviter pour animer les noces et banquets en général.

A : Ah bon, d’accord. Parce que quand même pour quelqu’un qui joue de la musique...

JJG : Ah, ça je le faisais bien avant, j’ai commencé en jouant dans des groupes de bal, ou des trucs comme ça. Ca je sais bien le faire. Mais pour raconter des blagues et pour enlever la jarretière de la mariée, je ne suis pas spécialiste.

A : Avec Gildas Arzel, ton pote, il paraît que tu joues de temps en temps dans une petite auberge dans le coin de chez certains auditeurs, on n’est pas loin, mais on ne va pas dire où c’est exactement...

JJG : Non, mais c’est arrivé une seule fois. On a beaucoup joué ensemble mais à cet endroit-là, on est passé un soir.

A : Sur ton passé aussi... t’as été scout pendant dix ans, t’as fait ton service national, t’as fait des études supérieures, c’est pas le parcours type d’un saltimbanque, ça ?

JJG : Et bien, peut-être pas, non. Peut-être, je suis pas un saltimbanque type non plus.

A : Tu crois que t’aurais fait un bon sociologue ?

JJG : Je me demande si le fait d’écrire des chansons n’est pas un peu de la sociologie quand même.

A : Oui, c’est vrai. Question sport maintenant, ce n’est pas un test, enfin c’est un petit peu un test en soi. Tu aimes le sport, je sais que tu vas souvent voir des matchs ou des rencontres de tennis. Tu as un pronostic pour la coupe du monde ?

JJG : Tu sais, il a une phrase de Gary Linecare, qui était un joueur anglais très connu qui disait :  "le football est un sport qui se joue avec 22 personnes et où les allemands gagnent à la fin". C’est un anglais qui a dit ça.

A : Oui, mais enfin ces derniers temps, en coupe du monde, ils n’ont pas été très heureux. Autre question sport et dernière. Alors là, c’est une question d’Antoine le Marseillais, notre animateur qui fais 17h-20h, qu’est un peu triste à cause du 0-0 d’hier soir : "Ayant soutenu Jacques Glassman", je décline toute responsabilité, "lors de l’affaire OMVA, pourquoi maintenant, sachant qu’il recherche du boulot ne lui apportes-tu pas ton soutien ?"

JJG : Mais je vois régulièrement Jacques Glassman. Seulement j’ai essayé de le tester à la basse ou au saxophone, il y a encore des progrès à faire. Donc, sur le plan du football, je ne suis pas un spécialiste pour trouver du boulot.

A : Voilà, mon cher Antoine, ta réponse est là.

Jean-Jacques Goldman, c’est tout de suite son album "En passant" sur lequel on essaiera d’en savoir plus tout à l’heure. "Quand tu danses", c’est le dernier extrait et troisième, et vous nous appelez tout de suite si vous voulez poser des questions à Jean-Jacques Goldman.

[Ecoute de "Quand tu danses"]

Voilà, jusqu'à 13 heures Jean-Jacques Goldman nous fait l’honneur, car c’est un honneur, d’être là. Moi je suis fan, personnellement, et vous aussi à en voir le nombre d’appels.

On va prendre un premier appel, c’est Isabelle qui habite Orléans. Isabelle, on t’écoute !

Isabelle : Bonjour, je voulais savoir depuis quel âge Jean-Jacques Goldman avait commencé à chanter, et pourquoi, il voulait chanter.

JJG : Bonjour... J’ai chanté assez tard finalement. En fait, j’ai fait de la musique très longtemps, je ne chantais pas en solo, je faisais partie des chorales, je faisais les deuxièmes voix, ensuite quand j’ai eu des groupes ou des choses comme ça, et j’ai commencé à chanter tout seul quand je me suis retrouvé à Lille pour mes études, donc je n’avais plus de groupe là-bas, donc j’avais déjà 18, 19 ans quoi. Voilà.

I : Et d’où vient cette passion pour chanter en fait ?

JJG : Je ne sais pas, je ne sais pas. En tous cas..., vous savez, vous vous retrouvez à 5, 6 ans, y’en a qui se retrouvent devant un papier et puis qui commencent à dessiner et ils savent qu’ils dessineront toute leur vie. Ils y en a d’autres qui commencent à faire de la poterie ou à sculpter et puis ils savent que ce sera ça. Y’en a d’autres qui vont au cinéma tout le temps et qui rêvent de ça. Moi j’écoutais de la musique et quand je revenais du cinéma par exemple, je jouais les thèmes, les musiques de film au piano. On sait que c’est notre monde et on ne sait pas pourquoi. C’est difficile de dire.

I : Ah oui, d’accord.

A : Voilà réponse complète Isabelle. Au-revoir. On prend Frédéric de Vendôme. Frédéric, bonjour.

Frédéric : Bonjour Jean-Jacques. Je voulais te demander quel regard tu portes sur la chanson française actuellement, en particulier sur tous les nouveaux groupes, les boysband ?

JJG : Et bien moi je pense ça a toujours existé. Je ne vois pas trop la différence entre les boysband et puis toute l’époque des années 60 et 70, où tu avais des tas de groupes qui chantaient des chansons un peu faciles, un peu acidulées mais dont on a besoin aussi. Donc, je crois... , il ne faut pas comparer ça à Léo Ferré. C’est un autre métier. Mais ce n’est pas le même public non plus. Je ne suis pas du tout méprisant vis à vis des Boysband.

F : Et tout le marketing qui entoure ces groupes ?

JJG : Et bien, du marketing, il y en a toujours eu, et tu sais, il y en a aussi beaucoup du marketing, beaucoup de réunions de marketing sur Noir Désir, sur la façon de lancer le prochain Bruce Springsteen, ou le prochain Bob Dylan. Je ne comprends pas pourquoi il y a un tel déferlement de haine et de mépris sur ces Boysband. C’est un peu comme si tu comparais, je ne sais pas moi, les romans de Gare avec des romans de Victor Hugo. Il faut les deux, quoi. Ca concerne vraiment des adolescents, des pré-adolescents, on va pas filer Georges Brassens immédiatement à des gens de 11 ans, ou à des filles de 11 ans. C’est comme ça, et c’est parfait, à mon avis. Et puis ça a toujours existé, et il va peut-être sortir... Ecoutes, tu écoutes les Jackson-five au départ, tu sais c’est rien d’autre qu’un Boysband, mais dedans, il y avait Michael Jackson et il y a peut-être des gens très bien dans les Boysband et qu’il ne faut pas juger comme ça de façon... Voilà.

F : OK, je voudrais juste rajouter une petite chose : Il faudrait que Jean-Jacques rajoute quelques dates à sa tournée parce que tout est complet jusqu’au mois de novembre et c’est impossible d’avoir des places.

JJG : Ah bon ?

A : Il a entendu ton appel.

JJG : Je vais m’entraîner.

F : OK.

A : Bon, on en prend encore un petit pour la route. Allô, bonjour !

Catherine : Je voulais savoir si Jean-Jacques Goldman comptait faire une autre tournée au Mans, parce que c’est le 20 avril et mon problème, c’est que je dois accoucher le 22, donc je n’ai pas pu prendre une place.

JJG : Bon et bien écoute alors. Tu vas voir l’obstétricien et y’a des moyens maintenant d’accoucher avant.

C : Oui mais là, il n’y a plus de place alors même si je veux accoucher avant !

JJG : Non mais si, tu accouches avant !

A : Non mais Jean-Jacques va venir chez toi, il va te faire un concert, un mini-concert à la maternité !

JJG : Non mais là, c’est un type bizarre qu’est entrain de parler et qui dit n’importe quoi. Et bien je ne sais pas, à mon avis tu vas faire quelque chose de beaucoup plus important que d’aller à mon concert !

C : Oui, mais j’en n’ai loupé aucun au Mans et là c’est le premier que je loupe.

JJG :Mais c’est une très bonne raison quand même.

C : Ah oui, quand même oui.

JJG : Et c’est quand ? C’est en novembre ?

C : Non le 22 avril.

JJG : En avril ? Bon, et bien tu viendras à Paris. Je crois qu’on rajoute des dates vers novembre, octobre ou novembre. Comme ça, le petit dormira déjà, enfin, ce sera ton bon de sortie !

C : Et bien je vous remercie !

JJG : Non ?

C : Ca peut être possible si j’arrive à avoir des places !

JJG : Et bien laisse tes coordonnées là. Si t’as l’enfant, et si tu m’envoies un faire-part je te garantis que je t’envoie des places.

C : Pas de problème !

JJG : Faut qu’il soit beau et réussi !

C : Mais j’espère bien qu’il va être réussi !

JJG : Et bien alors fais ça bien !

A : Bon Catherine, merci, à bientôt !

C : Au-revoir.

A : Bon la suite c’est avec Patricia Kaas, "Quand j’ai peur de tout", le remix bien sûr.

[Ecoute de la chanson]

A : Vibration avec Jean-Jacques Goldman, et Jean-Jacques Goldman légèrement étonné à l’écoute du remix de la chanson de Patricia Kaas. Tu ne connaissais pas ?

JJG : Non, non, non.

A : Ah oui, comme quoi on peut être étonné par ses propres oeuvres. C’était donc Patricia Kaas remixée, "Quand j’ai peur de tout".
Au fond, Goldman on aimerait bien l’avoir comme grand-frère moi je trouve ou Papa ou meilleur ami. Alors pour être pote avec Jean-Jacques, à part aimer la moto et la nourriture Thaï, il faut quelles qualités ?

JJG : Pourquoi spécialement la nourriture thaï ?

A : Oh, j’ai piqué ça dans un journal, au hasard...

JJG : Ah, d’accord. Faut pas croire ce qu’il y a dans les journaux !

A : Alors ne déclare rien !

JJG : Je ne sais pas, je ne sais pas. On ne choisit pas pourquoi on est ami avec quelqu’un. Je ne sais pas.

A : Oui mais enfin, il y a quand même des personnalités avec qui on s’entend plus ou moins bien ?

JJG : Ouais... C’est pas des compliqués en général. C’est des gars assez heureux qui aiment bien ce qu’ils font, assez simples.

A : Oui, encore une fois la simplicité !

JJG :... Ouais, enfin c’est pas des torturés globalement.

A : Et bien justement en parlant de torturés, j’en connais un qui n’est pas torturé du tout, c’est Doc Gynéco. On a entendu parler d’un duo entre Bernard Tapie et Doc Gynéco. Toi tu te verrais chanter avec Bernard Tapie ?

JJG : Non.

A : Comme ça c’est clair ! Et avec Doc Gynéco ?

JJG : Non plus, enfin pas pour des questions personnelles mais à mon avis il n’a pas besoin de moi. J’ai beaucoup d’estime, enfin j’en avais beaucoup pour...

A : Pour qui ?

JJG : Avant qu’il chante avec Bernard Tapie. Enfin je veux dire, il a son langage, il a sa musique, il y a assez peu de passerelles entre ce qu’il fait et ce que je fais. Mais j’ai beaucoup de respect pour ce qu’il fait.

A : Enfin bon, les genres musicaux peuvent parfois se marier.

JJG : C’est vrai, on a déjà vu, je ne sais plus quel était le groupe qui avait fait un titre mémorable avec un groupe de rap. Je ne sais pas si c’était pas Aerosmith.

A : Euh, je sais plus. Je sais qu’on en a un en ce moment qui s’appelle Sweet Box "Everything God be allright".

JJG : Non mais c’est possible. Je n’ai jamais été un grand novateur sur ce plan là.

A : Et bien, justement, tu as fait du violon pendant pas mal d’années. Je sais aussi que pour le clip "Sache que je", il y avait des violonistes dans le clip, des vrais violonistes. Est-ce qu'une collaboration avec des musiciens classiques, ça te dirait ?

JJG : Et bien, j’ai fait ça il y a un mois parce que j’étais en train d’enregistrer le prochain album de Céline Dion et il y a deux titres qui sont orchestrés avec un grand orchestre et on est allé faire ça... Voilà, c’est intéressant.

A : Justement donc, l’album de Céline Dion est terminé, enfin vous en êtes au mixage.

JJG : Non, on commence les mix vers fin juin, quand j’ai un petit trou dans la tournée.

A : OK, donc jusqu’ici, tu as travaillé pour Patricia Kaas, Florent Pagny, Céline Dion, Halliday, Khaled, Gildas Arzel. A part Céline Dion, en 1998 qui va pouvoir bénéficier du savoir-faire Goldman ?

JJG : Et bien Carole refait un album, je vais probablement faire une ou deux choses pour elle. Je crois que Patricia Kaas va refaire un album, je vais probablement refaire une ou deux chansons. Marc Lavoine m’a demandé de participer ; je ne sais pas comment ça va se faire, mais comme c’est quelqu’un que j’aime bien, je vais sûrement le faire. Voilà. Mais je ne vais pas faire grand-chose d’autre.

A : Piqué dans un journal encore, mais on me l’a soufflé, je suis désolé : on a cité le nom de Khaled.

JJG : Khaled, je ne l’ai pas revu récemment, je ne sais pas si il réenregistre, je ne sais pas si... mais si il m’appelle et si il a besoin, c’est sûr, c’est un artiste vraiment intéressant.

A : OK et bien Céline Dion on va l’écouter avec la version anglaise de "Puisque tu pars" : "Let’s talk about love".

[Ecoute de la chanson]

A : Vibration avec Céline Dion. Donc c’était la version "rebidouille" selon les propres termes de Jean-Jacques.

JJG : Oui.

A : Plus que la version anglaise... de "Puisque tu pars".

JJG : Oui.

A : OK... On se retrouve dans quelques instants avec "On ira", le deuxième extrait de l’album de Jean-Jacques Goldman. Vous aurez encore l’occasion tout à l’heure de lui poser quelques questions. A tout de suite.

[Ecoute de "On ira"]

A : L’album "En passant", c’est un album solo. Ca faisait pas mal de temps qu’il n’y avait pas eu d’album solo. Question bateau mais incontournable : pourquoi un album solo ?

JJG : C’est à dire pourquoi pas un album encore avec Carole et Michael ?

A : Oui, on peut poser la question comme ça, oui.

JJG : Mais pour la même raison que j’avais fait des albums avec Carole et Michael. C’est-à-dire que les chansons que je composais à cette époque-là étaient des duos, des trios, et là, j’ai recommencé à composer des chansons solitaires. Donc chacun fait son album personnellement.

A : OK. Et est-ce que tu envisage une nouvelle collaboration avec eux dans le futur ou tu ne sais pas encore ?

JJG : D’abord dans les faits, je continue à collaborer avec eux puisque Michael est encore avec moi sur scène et puis Carole, on participe à son album, donc il ne s’agit pas d’une séparation de fond, il s’agit d’une séparation de forme. Et puis peut-être qu’on refera des choses ensemble. Ce sont les chansons qui décident.

A : Oui, on précise que Michael Jones est sur la tournée. C’est ce que l’auditeur qu’on a perdu tout à l’heure demandait. Quelle différence y a-t-il dans la manière de travailler à trois et travailler à un, pour ainsi dire ?

JJG : Essentiellement, ce sont vraiment les chansons qui déterminent ça, et évidemment sur scène ça change sur le plan ... on va dire... sur le plan du scénario. C’est-à-dire, on a trois personnes à mettre en valeur en fonction de ce qu’il dit au moment où il le dit alors qu’effectivement quand tu chantes tout seul, tout est centré sur toi.

A : Oui, il y a une certaine mise en scène quand même. Sur l’album "En passant", j’ai entendu une chanson très courte mais qui est très émouvante, qui s’appelle "Natacha". Natacha, c’est peut-être indiscret, mais c’est qui ?

JJG : Non, mais je ne connais pas de Natacha.

A : Tu ne connais pas de Natacha, donc c’est une pure invention.

JJG : Voilà, c’est un joli nom, c’est comme Aïcha, voilà.

A : OK. Et Sam Brewski, c’était qui alors ? Sam Brewski, c’était le pseudo que tu avais employé il y a quelques années pour signer un album de Patricia Kaas, je crois ?

JJG : Non pas un album, une chanson.

A : Oui, et donc, c’est quelqu’un que tu connais ?

JJG : Non, non, c’est inventé de toutes pièces.

A : Et c’est juste comme ça pour...

JJG : C’était pour qu’on parle d’autre chose sur cet album que de ça. Parce que les médias sont paresseux et en général ils parlent d’une chose comme ça qui n’a pas une importance folle alors qu’il y a 12 ou 13 chansons sur un album. Et voilà, donc...

A : Et bien justement, en parlant des autres, quels groupes ou interprètes est-ce que tu apprécies à part ceux que tu es obligé d’écouter vis à vis de..., à côté de tes enfants ?

JJG : Ah oui ?

A : Parce que j’ai lu encore qu’on entendait du rap ou de la techno à la maison, c’est peut-être pas forcément ton style de musique ?

JJG : Mais il y a des choses très bien là-dedans. En plus...

A : Oui, oui ! Encore une fois, ce n’est pas péjoratif.

JJG : Le rap commence déjà à tourner en rond puisqu’il recycle beaucoup de chansons de mon époque, en passant de Police, et maintenant ils sont en train d’aller chercher dans la musique classique et cetera. Donc il s’agit juste d’un groove remis sur des mélodies. Donc il peut y avoir des choses intéressantes aussi dessus.

A : Parmi tes préférences musicales, il y a forcément tes copains : Gildas Arzel.

JJG : Oui. Celui-là me touche beaucoup.

A : Il était déjà, il y a quelques années, sur l’album "Frédéricks - Goldman - Jones".

JJG : Oh il était un peu partout. Il a toujours mis ses guitares là-dessus.

A : Voilà : Gildas.

[Ecoute de "Dans tes yeux bleus" de Gildas Arzel]

A : T’as pensé à la musique de film aussi, parce que moi, je verrai bien Jean-Jacques Goldman dans une musique de film ?

JJG : Je suis en train d’en faire une là, mais je ne suis pas très bon pour ça.

A : Mais si, mais si !

JJG :Non, non, non !

A : On peut avoir une indiscrétion, non ?

JJG : Il y a un film qui reprend une BD de Astérix. Enfin, je ne fais pas la musique du film, je fais les thèmes principaux, et c'est Roland Romanelli qui met ça en forme. Voilà.

A : OK. Et les textes c’est toi, non ?

JJG : Et bien oui, oui.

A : Et la comédie musicale ?

JJG : La comédie musicale, j’ai travaillé 6 à 8 mois là-dessus et j’ai laissé tomber. Je n’ai pas trouvé la clé pour faire une comédie musicale en français. J’espère que d’autres la trouveront.

A : La musique, c’est aussi les Restos du Cœur. Quels liens tu gardes avec les restos du cœur à part évidemment les concerts, bien sûr ?

JJG : Et bien, que celui-là. C’est-à-dire, je fais partie, disons, de la Commission Spectacle des Restos du Coeur, comme d’autres font partie de la Commission Transport, d’autres Café, d’autres Denrées Alimentaires, et cetera.

A : Monsieur spectacle !

JJG : Et nous, on est dans une Commission, voilà, qui s’occupe de cet aspect-là, le coup de projecteur, et puis aussi ramener de l’argent, et puis voilà. Donc on s’occupe à notre niveau de cette partie-là.

A : Oui, chacun sa place.

JJG : Voilà !

A : Et tu participes à d’autres oeuvres humanitaires ?

JJG : Pas trop, non. Il arrive de donner son accord sur... Mais je pense qu’on ne peut pas tout faire.

A :OK. Alors attention, là je prends des risques : quelle est la question la plus idiote qu’on t’est posée dans une interview ?

JJG : Mais je pense y’a pas tellement de questions idiotes, y’a que des réponses stupides. Ca c’est vrai qu’il faut faire attention à ne pas répondre trop stupidement. Mais bon, les questions, elles sont ce qu’elles sont.

A : Les questions, on a peur aussi quand même.

JJG : Je sais pas. Récemment, il y a quelqu’un qui m’a dit qu’une de ses chansons préférées c’était une chanson puis il m’a cité la chanson de quelqu’un d’autre. Ca c’est assez sympa.

A : Oui, ça fait rigoler. OK. Bon, on va prendre encore quelques appels d’auditeurs dans quelques instants et on aura également une question quizz pour Jean-Jacques.

[Ecoute d’une chanson]

A :Vibration, et l’invité... ah il est parti, non il n’est pas parti, c’est Laure ! Allô Laure ?

Laure : Oui bonjour !

A : L’invité t’écoute. Jean-Jacques Goldman est à ton écoute, tu lui poses ta question. Tu habites Tours ?

L : Oui !

A : Et bien, vas-y, on t’écoute alors.

L : Oui, alors bonjour Jean-Jacques !

JJG : Bonjour !

L : Je voudrais savoir si vous préférez composer des chansons pour d’autres interprètes ou plutôt pour vous ?

JJG : ... Euh, je sais pas quoi répondre... Il me semble que les plus grosses émotions que j’ai, euh, non, je vais dire ...Je ne suis pas sûr de ce que je réponds... Mais j’ai vraiment des émotions très fortes en composant pour d’autres, parce qu’en général il y a vraiment de temps en temps des interprètes vraiment hors normes, quoi. Et c’est vrai que lorsque j’entends par exemple Hallyday chanter en direct "L’envie", tu vois, sur scène, ou quand j’entends Céline chanter, là ça me fait vraiment quelque chose. Mais bon, j’aime bien chanter aussi... moi, mais j’ai l’impression que ça me procure plus d’émotion d’entendre les autres et puis de voir ce que ça fait, quoi. Quand je vois par exemple, trois ou quatre mille personnes entrain de danser sur "Aïcha", vraiment, ça, ça me tue ça ! Et là, j’ai l’impression d’être au bout de... , enfin de faire ce que je pourrais faire de mieux ! Tu vois ?

L : Oui, oui !

JJG : Voilà, mais j’aime bien chanter aussi !

A : Oui, entendre son œuvre dans la voix de quelqu’un d’autre, c’est vrai que c’est assez particulier ?

JJG : Oui, et puis tu as l’impression que c’est vraiment ce que tu as fait toi, quoi, c’est ton boulot, c’est pas uniquement qui tu es. Je ne sais pas comment dire !

A : Oui, il y a une séparation !

JJG : Il y a un côté artisan, quoi, quelqu’un qu’a bien fait son travail, quoi, qui est complètement..., qui n’a pas de référence avec le sentiment qu’on peut me porter à moi. Tu comprends ?

L : Oui, oui.

A : Voilà. OK, Laure...

L : Oui, euh, je peux demander autre chose ?

JJG : Oui.

A : Euh, mais vite fait alors.

L : Oui. Est-ce que vous vous souvenez d’un certain musicien avec qui vous avez joué, qui s’appelle Ramon Roche ?

JJG : ... Ramon Roche ?

L : Oui, qui avait fait le piano sur "Minoritaire" ?

JJG : Ah oui, oui, oui, très bien, très très bien !

L : Et bien, je voulais demander ce que vous en pensiez ?

JJG : Et bien, écoute, j’ai réécouté le titre récemment et je me suis souvenu de lui ! En plus il avait un surnom !

L : Oui, Ramon !

JJG : Non, non, il avait un autre truc, genre, tu sais comme Clapton on l’appelait Sloan, lui il avait un...

L : Ah oui, "Jumpin" !

JJG : Ah, c’est ça, "Jumpin Ramon", voilà, c’est tout à fait ça...

A : C’est drôle, t’as des connaissances !

JJG : ...Je me souviens très bien. Il avait été extrêmement discret, extrêmement sympa, et ce qu’il avait mis sur la bande, c’était extrêmement ce qu’il fallait ! Donc, et bien si tu le connais, tu...

L : Et bien, je le connais bien, oui !

JJG : Ah bon, d’accord, et bien j’ai un super bon souvenir de sa façon de jouer !

L : Ah oui, d’accord !

JJG : Voilà !

L : ET bien je vous remercie pour tout ce que vous composez, c’est vraiment formidable !

JJG : Et bien, merci à toi !

L : Et puis à bientôt : je viendrai vous voir à Paris, à Bercy... euh, au Zénith !

JJG : Et bien, vas à Bercy, mais moi, je n’y serai pas !

L : Non, au Zénith !

JJG : Et bien je m’appliquerai alors !

L : Ah oui, d’accord !

A : Salut Laure !

JJG : Au-revoir !

L : Au-revoir !

A : En parlant de surnom justement, on a une autre personne qui veut te poser une question sur un surnom, c’est Cécile de Montbazon ! Vas-y.

Cécile : Oui, bonjour.

JJG : Bonjour.

C : Bonjour, Jean-Jacques.

JJG : Oui.

C : Alors voilà, j’ai entendu dire que Carole Frédéricks, à la télé, avait un petit surnom... pour vous, elle vous appelait différemment des autres, et j’aurais bien voulu connaître ce petit surnom !

JJG : Ah mais si elle l’a pas dit, c’est que c’est interdit ! Je crois que c’est un nom africain, voilà, et qui veut dire je ne sais pas quoi exactement et je veux pas le savoir ! Je sais que quand elle est avec ses copines et qu’elle m’appelle avec ce nom-là elle rigole, mais bon !

C : Et quel est ce nom ?

JJG : Mais, je ne m’en souviens plus ! Je n’ai pas le droit de le dire sinon, tu sais, elle plante des petites aiguilles dans une poupée, et après, j’ai mal à la tête toute la journée, tu vois !

C : Bon. C’est peine perdue alors ?

JJG : Oui, c’est sa chose à elle. Je ne vais pas la trahir, tu me comprends ?

C : Oui.

A : Elle est dégoûtée Cécile !

C : Autrement, j’aurais voulu connaître la date du concert à Tours.

JJG : Je ne sais pas. Franchement, je ne sais pas.

A : On verra ça hors antenne. Peut-être qu’on pourra te dire ça hors antenne, parce qu’on l’a pas immédiatement là.

C : D’accord, merci beaucoup, gros bisous.

A : Salut !

JJG : A bientôt.

A : Et Isabelle, rapidos, Isabelle ?

Isabelle : Bonjour, bonjour Jean-Jacques !

JJG : Bonjour.

I : J’aimerais savoir pourquoi il a fallu attendre 6 ans avant de te revoir sur scène à Orléans ?

JJG : Je pense que c’est la construction du Zénith qui a été déterminante. Avant le Zénith, est-ce que tu te rappelles dans quelle salle j’étais passé, il y 6 ans ? Ca devait être un parc expo ?

I : Un parc des expos.

JJG :Voilà. Moi, je trouve qu’on ne peut plus passer dans ces endroits-là. Je trouve y’a pas de qualité d’écoute suffisante, c’est du vol !

I : Mais c’est vrai que ça a été très long parce que c’est le seul échange qu’on peut avoir avec toi en fait, donc nous on reçoit tes chansons et en échange, on vient te voir et c’est vraiment... ça manque quoi !

JJG : Mais je trouve qu’il y a pire que le silence, c’est la trahison. Alors il y a certaines villes, je peux le dire là encore, une ville comme Dijon, par exemple, une ville comme Rouen, une ville comme Strasbourg, où je n’étais pas passé sur la tournée précédente parce qu’il n’y a pas de salle vraiment un minimum convenable, tu vois, quand je dis un minimum convenable, ça veux dire qu’on passe dans des Palais des Sports même, dans des choses un peu aménagées, mais à Orléans, c’était vraiment pas possible. Ou alors, il y a certainement des petites salles, des salles de 1 000 ou 2 000 places, mais là, il faut rester, tu vois, 15 jours, là il y a un problème. Voilà. Mais donc, c’est une incitation pour les municipalités de faire des salles à peu près cohérentes de façon à ce qu’on puisse voir dans de bonnes conditions, quoi, sinon c’est ... Voilà.

A :Voilà Isabelle !

I : C’est bien, merci à Jean-Jacques pour toutes ses belles chansons !

JJG : Et bien merci à toi pour tes belles phrases. Au-revoir !

A : Bon, questions Quizz comme prévu. Alors je vais te citer une phrase et il va falloir que tu me dises qui a dit ça : "En plus, attends, je t’ai pas dit, parce que je voulais lui faire la surprise, je voulais te faire une surprise, je peux avoir Goldman, Jean-Jacques Goldman pour le, pour la fête, il sera là parce que je connais son producteur ,ça va être super !"

JJG : Alors écoute, moi, je sais que c’est dans un film, mais je ne l’ai pas vu ce film. C’est le film avec Anconina, non ?

A : Voilà, oui, donc c’est la bonne réponse, c’est Anconina, on écoute la réponse [écoute de l’extrait]... Voilà, je peux te dire qu’on est nombreux à l’avoir vu ici, c’est un super film !

JJG : Ah bon ?

A : Et on s’est bien marré, quoi ! Bon, et bien bonne réponse de Jean-Jacques Goldman. On se retrouve pour se dire Au-revoir dans quelques instants et puis pour la musique Madonna.

[Ecoute de la chanson]

A : On va dire bientôt au-revoir à Jean-Jacques Goldman. Encore une ou deux petites questions : Tu confirmes, malgré les propos de Richard Anconina, tu ne fais pas de mariage ? Ni de ménage ?

JJG : Non, non, non.

A : OK. Oui, je voulais te demander : le reste du temps, on pose des questions, moi toi, est-ce que tu aurais une question à poser aux auditeurs ?

JJG :...

A : C’est une question un peu bête !

JJG : Mais non, mais ne sois pas inquiet comme ça ! Je suis en train de réfléchir.

A : Non, mais j’ai toujours peur, j’ai peur !

JJG : Mais globalement, les gens me disent ce qu’ils ont..., ils m’envoient des lettres, tout ça, enfin, je suis assez au courant de ce qui leur plaît pas en général, de ce qui leur plaît. Voilà, donc non, je n’ai pas de questions particulières.

A : Tu reçois beaucoup de lettres ?

JJG : Pas mal, oui.

A : Est-ce que tu es allé au bout de tes rêves ?

JJG : Oui, oui, oui, mais je n’ai jamais été un grand rêveur, tu vois. J’étais déjà content d’être là. Et voilà, donc je me ballade et puis il se présente des choses, mais je ne les attendais pas, j’en rêvais pas forcément, donc elles sont d’autant plus bienvenues.

A : Tu prends la vie comme elle vient, quoi ?

JJG : Voilà, et ... voilà.

A : Et tu espères quand même encore d’autres bonnes choses après ton succès, quand même ?

JJG : Ben, y’a pas de raison.

A : Et bien écoute, on t’en souhaite beaucoup et puis...

JJG : Déjà il fait beau, tu vois, cette après-midi. C’est déjà une bonne nouvelle !

A : Oui. Et bien écoute, merci d’être passé !

JJG : Et bien merci de m’avoir reçu !

A : C’était très sympa et puis rancart au Zénith d’Orléans entre autres le 25 mai ?

JJG : D’accord, moi j’essaierai de ne pas avoir la même voix que toi, donc !

A : Et bien, j’espère pour toi aussi, et puis en Septembre aussi : 27 et 28 septembre, dates supplémentaires. Merci Jean-Jacques. A bientôt ! Salut !

JJG : Merci à toi !

Retour