I
nterview de J.J. GOLDMAN
(retranscription :
A : Cest non sans une grande émotion que nous accueillons "Jean-Jacques Le Grand", on a envie de lappeler par son prénom tant ce quil écrit et la manière dont il lécrit nous le rend si familier, et pour "Le Grand", je vous passe les explications. Jean-Jacques Goldman, bienvenue ! JJG : Merci ! A : Alors, première question dactualité, si jose dire : jai entendu dire que par rapport à... JJG : Est-ce que jai un truc contre lextinction de voix ? A : Non, mais jai même entendu dire que tu avais perdu ta voix un jour sur scène ! JJG :Exact. A : Cétait du côté de Bordeaux. JJG : Ah oui, cest vrai ! A : Et donc est-ce que tu as une recette ? JJG : Il faut changer de métier. A : Tas changé de métier, toi ? JJG : Non ! A : Bon, et bien je vais faire pareil alors. JJG : Alors fais ça. |
A : OK, bon
alors première question dimportance quand même : "Quand tu danses,
que deviennent les amoureux perdus ?" Y songes-tu ? JJG : Jy songe de temps en temps, oui cest encore une question. A : Tu danses beaucoup ? JJG : De moins en moins. Je ne dansais que les slows. A : Ouais, cest un peu comme moi. Cest vrai que dès que tes tout seul, cest moins facile. Bon. En fait je voulais avoir une réponse car les choses ne sont pas toujours dites chez Jean-Jacques Goldman: "Sache que je" est un titre qui à première vue étonne un petit peu. Cest une phrase sans conclusion, cest aussi une réponse. Normalement ça peut paraître étonnant, mais venant de Goldman ça devient normal au bout de quelques temps. Est ce que tu es quelquun qui aime sortir des sentiers battus, penser différemment ? JJG : Pas forcément, non, pas forcément. Mais jaime bien ou du moins jessaie de penser comme je pense et pas forcément de penser dans le moule quont fabriqué les autres. A : Et tu aimes aussi parler dune autre manière que les autres. Il y a le langage "Goldman" ? JJG : Chacun a son langage. Il y a le langage Jérôme... A : Qui aujourdhui est un petit peu en panne. Cette manière de dire les choses et de jouer avec la langue, tu las cultivé ou alors il y avait justement cette recette Goldman dès le départ dans les années 70 ? JJG : Non je ne crois pas quon se pose ces questions-là. Quand on écrit, que ce soit un écrivain, que ce soit quelquun qui écrit des chansons, ou un journaliste, ou un animateur, il arrive avec les mots qui sont dans son vocabulaire, avec ses habitudes, avec ce quon lui a enseigné... A : Avec sa culture ! JJG : Oui, euh culture cest peut-être un peu excessif nous concernant, mais... A : Ben, tas fait des études supérieures, donc on peut... JJG : On peut avoir fait des études supérieures et ne pas être cultivé, jte jure ! A : Après tant de jolies choses écrites et composées comment se porte linspiration ? Est-ce que tu as langoisse de la feuille blanche comme les écrivains ? JJG : Pas trop, parce que je me suis rarement retrouvé devant une feuille blanche. En général, jécris des chansons quand elles se présentent. Mais je nai pas beaucoup de commandes. A : Jai lu que tu as rencontré Brian Adams. Quest-ce quil est sorti de cette rencontre ? JJG : Il en est sorti quelques repas ensemble, quelques disques écoutés en commun. A : Et bien on va en écouter un justement ensemble. Cest "Lets make a night to remember". ["Lets make a night to remember"] |
A :
Jean-Jacques Goldman, vous ne lavez pas vu. Moi javais limage, il jouait
de la guitare en même temps, et de la batterie. JJG : Cest fou quand même. A : Jai quand même entendu des "Quest-ce quil est fort !" JJG : Oui, oui. En ce moment je nécoute pas beaucoup de musique parce que je suis beaucoup au boulot et quand je réécoute comme ça un disque, on se dit quon fait un beau métier. A : Ca fait du bien. Justement, en parlant de musique et de rock, on ta préparé un petit test. Cest pas trop difficile mais cest quelquun que tu dois aimer aussi, cest Bruce Springteen. JJG : Oui. A : On va te faire un blintest. Ce quon appelle un blintest, cest avec quelques extraits de chansons. JJG : Sur Springsteen, je ne suis pas un spécialiste. A : Oh, cest des tubes. JJG : Ah, mais même. A : On va essayer. De toute façon, il ny a rien à gagner. (écoute du blintest) JJG : ...Cest allé un peu vite. A : Bon on sle remet, non ? JJG : Non cest vrai ? A : Un petit coup pour la route ! ... On sle remet ? JJG : Et bien vas-y ! [2nde écoute du blintest] JJG : Il y a la chanson de Philadelphia à la fin. A : Oui, effectivement. JJG : Le premier cest peut-être "Born in the USA". A : Tes déjà à 50 %. Cest mieux que les quotas français. JJG : Et au milieu je ne sais pas. A : Il y avait "Angree heart". JJG : Ah oui. A : Et il y avait également "Secret garden". JJG : Ah oui, il y en avait deux autres. Je suis sûr que cétait Bruce Springsteen ! Cest tout ce que je peux dire. A : Oui, mais on a un producteur qui est un peu fou ici, et les blintests sont vraiment très durs ! JJG : Oui ! |
A : On
parlait tout à lheure de perdre sa voix sur scène. Quelle est la plus grosse
connerie que tu a faite sur une scène, ou alors la plus grosse galère qui te soit
arrivée ? JJG : Et bien, ce nest même pas drôle, cest lorsque que jai joué en juin, en plein air, à Paris, la météo disait que début juin était un bon mois sur le plan statistique, et on a eu pendant une semaine de la pluie plus deux à trois degrés. Donc cétait vraiment un calvaire. A : Comme toutes les statistiques aux sondages, ça sest avéré faux ! JJG : Ca cétait avéré vrai, mais malheureusement pas pour moi ! A : Cette distance que tu adoptes vis-à-vis des foules et des médias, comment tu la concilies avec le minimum d'intérêt, le minimum de contact que les gens qui tapprécient ont envie davoir avec toi ? JJG : Est-ce que je suis si distant que ça ? Je suis absent, quoi. A : Je ne sais pas. Je ne te connais pas personnellement. Est-ce que tu vas à la sortie des concerts ? Est-ce que tu vas au devant des gens ? JJG : Non. A : Tout à lheure quand tu sortiras du studio, est-ce que tu iras voir les gens qui sont en bas ? JJG :Il y en a quelques uns, oui. Ils ne sont pas très nombreux, donc... A : Tu confirmes quand même que tu es quelquun qui aime être un petit peu à lécart des foules ?... Ce nest pas du tout péjoratif ! JJG : Non, non, non, je comprends ce que tu veux dire... Oui. A : Quelquun dun petit peu discret, quoi ? JJG : Oui. Mais je trouve quon est très isolé dans une foule. A : Oui... Bonne réponse. JJG : Non, mais je veux dire : à létranger par exemple, quand tu es avec des gens que tu ne connais pas, je me sens très bien aussi. A : Cest vrai quon peut être très entouré et très seul. Quand tu achètes ta baguette et ton journal, ça se passe comment ? JJG : Et bien je vais voir la dame, jlui dis : "jvoudrais une baguette, sil vous plaît", jlui donne des sous, elle me rend la monnaie... A : Oui, moi aussi, mais je ne mappelle pas Jean-Jacques Goldman. JJG : non, mais... A : Elle te connaît, quoi... JJG : Oui. Dans un contexte dans lequel tu vis quotidiennement, les gens ne font pas tellement attention à toi ! A : Les gens qui sont autour de toi, qui habitent à côté de chez toi ne font plus attention ? Il ny a pas les petits ragots de quartier sur Jean-Jacques Goldman, une dernière nouvelle ? JJG : Si, il y en a, mais il y en a aussi sur le gendarme du coin, sur limprimeur, sur le fils du prof, et cetera ... |
A : On
parlait des 40 % de quotas français. Le président du CSA nous écoute peut-être avec un
peu de chance, est-ce que tu peux lui donner ton avis sur les 40 % de chansons françaises
imposées aux radios dans leurs programmes ? JJG : Je sui farouchement pour. Voilà. Et je trouve impensable quil ait fallu faire une loi pour faire penser aux gens qui bénéficiaient des ondes françaises quils avaient éventuellement un rôle à jouer sur lexistence même de la chanson française. A : Mais est-ce que tu crois que sur nimporte quelle radio, on peut jouer 40 % de français ? JJG : Moi je pense que oui. A : Bon dans un instant, cest pas du français, cest Nathalie Imbruglia et puis vous pourrez poser vos questions à Jean-Jacques Goldman. [Ecoute du disque] A : On va revenir sur la sensibilité de Jean-Jacques Goldman. Je me permets de citer quelques phrases de-ci de-là dans tes chansons : "Ya que les routes qui sont belles, peu importe ou elles nous mènent" "Ici tout est joué davance, et lon ny peut rien changer, Tout dépend de ta naissance, et moi je ne suis pas bien né", "On ira", "Jirai au bout de mes rêves", "Là-bas", "Elle attend", "Rouge". Quelques uns des thèmes récurrents dans tes chansons, cest lespoir du changement, le rêve dune vie meilleure, le voyage comme échappatoire. Est-ce que cest autobiographique ? JJG : Pas tellement, non, on va dire que cest génétique peut-être puisque mes parents ont beaucoup voyagé avant darriver dans ce pays. Mais moi, je suis un petit garçon comme tous, qui est né ici, qui a été à lécole, et qui est resté là où il est né dailleurs, parce que je suis né à Paris et jy habite toujours 46 ans après. A : Ah, jai cru que tu allais donner le numéro de ton adresse : 46, rue... Tu es optimiste, quand même ? Parce que dans tes chansons, tu as souvent un ton assez grave la plupart du temps. Est-ce que tu es un optimiste ? Est-ce que tu sais être un joyeux luron de temps en temps ? JJG : Pas très. Je suis assez optimiste mais il ne faut pas minviter pour animer les noces et banquets en général. A : Ah bon, daccord. Parce que quand même pour quelquun qui joue de la musique... JJG : Ah, ça je le faisais bien avant, jai commencé en jouant dans des groupes de bal, ou des trucs comme ça. Ca je sais bien le faire. Mais pour raconter des blagues et pour enlever la jarretière de la mariée, je ne suis pas spécialiste. A : Avec Gildas Arzel, ton pote, il paraît que tu joues de temps en temps dans une petite auberge dans le coin de chez certains auditeurs, on nest pas loin, mais on ne va pas dire où cest exactement... JJG : Non, mais cest arrivé une seule fois. On a beaucoup joué ensemble mais à cet endroit-là, on est passé un soir. A : Sur ton passé aussi... tas été scout pendant dix ans, tas fait ton service national, tas fait des études supérieures, cest pas le parcours type dun saltimbanque, ça ? JJG : Et bien, peut-être pas, non. Peut-être, je suis pas un saltimbanque type non plus. A : Tu crois que taurais fait un bon sociologue ? JJG : Je me demande si le fait décrire des chansons nest pas un peu de la sociologie quand même. A : Oui, cest vrai. Question sport maintenant, ce nest pas un test, enfin cest un petit peu un test en soi. Tu aimes le sport, je sais que tu vas souvent voir des matchs ou des rencontres de tennis. Tu as un pronostic pour la coupe du monde ? JJG : Tu sais, il a une phrase de Gary Linecare, qui était un joueur anglais très connu qui disait : "le football est un sport qui se joue avec 22 personnes et où les allemands gagnent à la fin". Cest un anglais qui a dit ça. A : Oui, mais enfin ces derniers temps, en coupe du monde, ils nont pas été très heureux. Autre question sport et dernière. Alors là, cest une question dAntoine le Marseillais, notre animateur qui fais 17h-20h, quest un peu triste à cause du 0-0 dhier soir : "Ayant soutenu Jacques Glassman", je décline toute responsabilité, "lors de laffaire OMVA, pourquoi maintenant, sachant quil recherche du boulot ne lui apportes-tu pas ton soutien ?" JJG : Mais je vois régulièrement Jacques Glassman. Seulement jai essayé de le tester à la basse ou au saxophone, il y a encore des progrès à faire. Donc, sur le plan du football, je ne suis pas un spécialiste pour trouver du boulot. A : Voilà, mon cher Antoine, ta réponse est là. |
Jean-Jacques Goldman, cest
tout de suite son album "En passant" sur lequel on essaiera den savoir
plus tout à lheure. "Quand tu danses", cest le dernier extrait et
troisième, et vous nous appelez tout de suite si vous voulez poser des questions à
Jean-Jacques Goldman. [Ecoute de "Quand tu danses"] Voilà, jusqu'à 13 heures Jean-Jacques Goldman nous fait lhonneur, car cest un honneur, dêtre là. Moi je suis fan, personnellement, et vous aussi à en voir le nombre dappels. On va prendre un premier appel, cest Isabelle qui habite Orléans. Isabelle, on técoute ! Isabelle : Bonjour, je voulais savoir depuis quel âge Jean-Jacques Goldman avait commencé à chanter, et pourquoi, il voulait chanter. JJG : Bonjour... Jai chanté assez tard finalement. En fait, jai fait de la musique très longtemps, je ne chantais pas en solo, je faisais partie des chorales, je faisais les deuxièmes voix, ensuite quand jai eu des groupes ou des choses comme ça, et jai commencé à chanter tout seul quand je me suis retrouvé à Lille pour mes études, donc je navais plus de groupe là-bas, donc javais déjà 18, 19 ans quoi. Voilà. I : Et doù vient cette passion pour chanter en fait ? JJG : Je ne sais pas, je ne sais pas. En tous cas..., vous savez, vous vous retrouvez à 5, 6 ans, yen a qui se retrouvent devant un papier et puis qui commencent à dessiner et ils savent quils dessineront toute leur vie. Ils y en a dautres qui commencent à faire de la poterie ou à sculpter et puis ils savent que ce sera ça. Yen a dautres qui vont au cinéma tout le temps et qui rêvent de ça. Moi jécoutais de la musique et quand je revenais du cinéma par exemple, je jouais les thèmes, les musiques de film au piano. On sait que cest notre monde et on ne sait pas pourquoi. Cest difficile de dire. I : Ah oui, daccord. A : Voilà réponse complète Isabelle. Au-revoir. On prend Frédéric de Vendôme. Frédéric, bonjour. Frédéric : Bonjour Jean-Jacques. Je voulais te demander quel regard tu portes sur la chanson française actuellement, en particulier sur tous les nouveaux groupes, les boysband ? JJG : Et bien moi je pense ça a toujours existé. Je ne vois pas trop la différence entre les boysband et puis toute lépoque des années 60 et 70, où tu avais des tas de groupes qui chantaient des chansons un peu faciles, un peu acidulées mais dont on a besoin aussi. Donc, je crois... , il ne faut pas comparer ça à Léo Ferré. Cest un autre métier. Mais ce nest pas le même public non plus. Je ne suis pas du tout méprisant vis à vis des Boysband. F : Et tout le marketing qui entoure ces groupes ? JJG : Et bien, du marketing, il y en a toujours eu, et tu sais, il y en a aussi beaucoup du marketing, beaucoup de réunions de marketing sur Noir Désir, sur la façon de lancer le prochain Bruce Springsteen, ou le prochain Bob Dylan. Je ne comprends pas pourquoi il y a un tel déferlement de haine et de mépris sur ces Boysband. Cest un peu comme si tu comparais, je ne sais pas moi, les romans de Gare avec des romans de Victor Hugo. Il faut les deux, quoi. Ca concerne vraiment des adolescents, des pré-adolescents, on va pas filer Georges Brassens immédiatement à des gens de 11 ans, ou à des filles de 11 ans. Cest comme ça, et cest parfait, à mon avis. Et puis ça a toujours existé, et il va peut-être sortir... Ecoutes, tu écoutes les Jackson-five au départ, tu sais cest rien dautre quun Boysband, mais dedans, il y avait Michael Jackson et il y a peut-être des gens très bien dans les Boysband et quil ne faut pas juger comme ça de façon... Voilà. F : OK, je voudrais juste rajouter une petite chose : Il faudrait que Jean-Jacques rajoute quelques dates à sa tournée parce que tout est complet jusquau mois de novembre et cest impossible davoir des places. JJG : Ah bon ? A : Il a entendu ton appel. JJG : Je vais mentraîner. F : OK. |
A : Bon, on
en prend encore un petit pour la route. Allô, bonjour ! Catherine : Je voulais savoir si Jean-Jacques Goldman comptait faire une autre tournée au Mans, parce que cest le 20 avril et mon problème, cest que je dois accoucher le 22, donc je nai pas pu prendre une place. JJG : Bon et bien écoute alors. Tu vas voir lobstétricien et ya des moyens maintenant daccoucher avant. C : Oui mais là, il ny a plus de place alors même si je veux accoucher avant ! JJG : Non mais si, tu accouches avant ! A : Non mais Jean-Jacques va venir chez toi, il va te faire un concert, un mini-concert à la maternité ! JJG : Non mais là, cest un type bizarre quest entrain de parler et qui dit nimporte quoi. Et bien je ne sais pas, à mon avis tu vas faire quelque chose de beaucoup plus important que daller à mon concert ! C : Oui, mais jen nai loupé aucun au Mans et là cest le premier que je loupe. JJG :Mais cest une très bonne raison quand même. C : Ah oui, quand même oui. JJG : Et cest quand ? Cest en novembre ? C : Non le 22 avril. JJG : En avril ? Bon, et bien tu viendras à Paris. Je crois quon rajoute des dates vers novembre, octobre ou novembre. Comme ça, le petit dormira déjà, enfin, ce sera ton bon de sortie ! C : Et bien je vous remercie ! JJG : Non ? C : Ca peut être possible si jarrive à avoir des places ! JJG : Et bien laisse tes coordonnées là. Si tas lenfant, et si tu menvoies un faire-part je te garantis que je tenvoie des places. C : Pas de problème ! JJG : Faut quil soit beau et réussi ! C : Mais jespère bien quil va être réussi ! JJG : Et bien alors fais ça bien ! A : Bon Catherine, merci, à bientôt ! C : Au-revoir. A : Bon la suite cest avec Patricia Kaas, "Quand jai peur de tout", le remix bien sûr. [Ecoute de la chanson] |
A :
Vibration avec Jean-Jacques Goldman, et Jean-Jacques Goldman légèrement étonné à
lécoute du remix de la chanson de Patricia Kaas. Tu ne connaissais pas ? JJG : Non, non, non. A : Ah oui, comme quoi on peut être
étonné par ses propres oeuvres. Cétait donc Patricia Kaas remixée, "Quand
jai peur de tout". JJG : Pourquoi spécialement la nourriture thaï ? A : Oh, jai piqué ça dans un journal, au hasard... JJG : Ah, daccord. Faut pas croire ce quil y a dans les journaux ! A : Alors ne déclare rien ! JJG : Je ne sais pas, je ne sais pas. On ne choisit pas pourquoi on est ami avec quelquun. Je ne sais pas. A : Oui mais enfin, il y a quand même des personnalités avec qui on sentend plus ou moins bien ? JJG : Ouais... Cest pas des compliqués en général. Cest des gars assez heureux qui aiment bien ce quils font, assez simples. A : Oui, encore une fois la simplicité ! JJG :... Ouais, enfin cest pas des torturés globalement. A : Et bien justement en parlant de torturés, jen connais un qui nest pas torturé du tout, cest Doc Gynéco. On a entendu parler dun duo entre Bernard Tapie et Doc Gynéco. Toi tu te verrais chanter avec Bernard Tapie ? JJG : Non. A : Comme ça cest clair ! Et avec Doc Gynéco ? JJG : Non plus, enfin pas pour des questions personnelles mais à mon avis il na pas besoin de moi. Jai beaucoup destime, enfin jen avais beaucoup pour... A : Pour qui ? JJG : Avant quil chante avec Bernard Tapie. Enfin je veux dire, il a son langage, il a sa musique, il y a assez peu de passerelles entre ce quil fait et ce que je fais. Mais jai beaucoup de respect pour ce quil fait. A : Enfin bon, les genres musicaux peuvent parfois se marier. JJG : Cest vrai, on a déjà vu, je ne sais plus quel était le groupe qui avait fait un titre mémorable avec un groupe de rap. Je ne sais pas si cétait pas Aerosmith. A : Euh, je sais plus. Je sais quon en a un en ce moment qui sappelle Sweet Box "Everything God be allright". JJG : Non mais cest possible. Je nai jamais été un grand novateur sur ce plan là. |
A : Et
bien, justement, tu as fait du violon pendant pas mal dannées. Je sais aussi que
pour le clip "Sache que je", il y avait des violonistes dans le clip, des vrais
violonistes. Est-ce qu'une collaboration avec des musiciens classiques, ça te
dirait ? JJG : Et bien, jai fait ça il y a un mois parce que jétais en train denregistrer le prochain album de Céline Dion et il y a deux titres qui sont orchestrés avec un grand orchestre et on est allé faire ça... Voilà, cest intéressant. A : Justement donc, lalbum de Céline Dion est terminé, enfin vous en êtes au mixage. JJG : Non, on commence les mix vers fin juin, quand jai un petit trou dans la tournée. A : OK, donc jusquici, tu as travaillé pour Patricia Kaas, Florent Pagny, Céline Dion, Halliday, Khaled, Gildas Arzel. A part Céline Dion, en 1998 qui va pouvoir bénéficier du savoir-faire Goldman ? JJG : Et bien Carole refait un album, je vais probablement faire une ou deux choses pour elle. Je crois que Patricia Kaas va refaire un album, je vais probablement refaire une ou deux chansons. Marc Lavoine ma demandé de participer ; je ne sais pas comment ça va se faire, mais comme cest quelquun que jaime bien, je vais sûrement le faire. Voilà. Mais je ne vais pas faire grand-chose dautre. A : Piqué dans un journal encore, mais on me la soufflé, je suis désolé : on a cité le nom de Khaled. JJG : Khaled, je ne lai pas revu récemment, je ne sais pas si il réenregistre, je ne sais pas si... mais si il mappelle et si il a besoin, cest sûr, cest un artiste vraiment intéressant. A : OK et bien Céline Dion on va lécouter avec la version anglaise de "Puisque tu pars" : "Lets talk about love". [Ecoute de la chanson] A : Vibration avec Céline Dion. Donc cétait la version "rebidouille" selon les propres termes de Jean-Jacques. JJG : Oui. A : Plus que la version anglaise... de "Puisque tu pars". JJG : Oui. A : OK... On se retrouve dans quelques instants avec "On ira", le deuxième extrait de lalbum de Jean-Jacques Goldman. Vous aurez encore loccasion tout à lheure de lui poser quelques questions. A tout de suite. [Ecoute de "On ira"] A : Lalbum "En passant", cest un album solo. Ca faisait pas mal de temps quil ny avait pas eu dalbum solo. Question bateau mais incontournable : pourquoi un album solo ? JJG : Cest à dire pourquoi pas un album encore avec Carole et Michael ? A : Oui, on peut poser la question comme ça, oui. JJG : Mais pour la même raison que javais fait des albums avec Carole et Michael. Cest-à-dire que les chansons que je composais à cette époque-là étaient des duos, des trios, et là, jai recommencé à composer des chansons solitaires. Donc chacun fait son album personnellement. A : OK. Et est-ce que tu envisage une nouvelle collaboration avec eux dans le futur ou tu ne sais pas encore ? JJG : Dabord dans les faits, je continue à collaborer avec eux puisque Michael est encore avec moi sur scène et puis Carole, on participe à son album, donc il ne sagit pas dune séparation de fond, il sagit dune séparation de forme. Et puis peut-être quon refera des choses ensemble. Ce sont les chansons qui décident. A : Oui, on précise que Michael Jones est sur la tournée. Cest ce que lauditeur quon a perdu tout à lheure demandait. Quelle différence y a-t-il dans la manière de travailler à trois et travailler à un, pour ainsi dire ? JJG : Essentiellement, ce sont vraiment les chansons qui déterminent ça, et évidemment sur scène ça change sur le plan ... on va dire... sur le plan du scénario. Cest-à-dire, on a trois personnes à mettre en valeur en fonction de ce quil dit au moment où il le dit alors queffectivement quand tu chantes tout seul, tout est centré sur toi. |
A : Oui, il
y a une certaine mise en scène quand même. Sur lalbum "En passant",
jai entendu une chanson très courte mais qui est très émouvante, qui
sappelle "Natacha". Natacha, cest peut-être indiscret, mais
cest qui ? JJG : Non, mais je ne connais pas de Natacha. A : Tu ne connais pas de Natacha, donc cest une pure invention. JJG : Voilà, cest un joli nom, cest comme Aïcha, voilà. A : OK. Et Sam Brewski, cétait qui alors ? Sam Brewski, cétait le pseudo que tu avais employé il y a quelques années pour signer un album de Patricia Kaas, je crois ? JJG : Non pas un album, une chanson. A : Oui, et donc, cest quelquun que tu connais ? JJG : Non, non, cest inventé de toutes pièces. A : Et cest juste comme ça pour... JJG : Cétait pour quon parle dautre chose sur cet album que de ça. Parce que les médias sont paresseux et en général ils parlent dune chose comme ça qui na pas une importance folle alors quil y a 12 ou 13 chansons sur un album. Et voilà, donc... A : Et bien justement, en parlant des autres, quels groupes ou interprètes est-ce que tu apprécies à part ceux que tu es obligé découter vis à vis de..., à côté de tes enfants ? JJG : Ah oui ? A : Parce que jai lu encore quon entendait du rap ou de la techno à la maison, cest peut-être pas forcément ton style de musique ? JJG : Mais il y a des choses très bien là-dedans. En plus... A : Oui, oui ! Encore une fois, ce nest pas péjoratif. JJG : Le rap commence déjà à tourner en rond puisquil recycle beaucoup de chansons de mon époque, en passant de Police, et maintenant ils sont en train daller chercher dans la musique classique et cetera. Donc il sagit juste dun groove remis sur des mélodies. Donc il peut y avoir des choses intéressantes aussi dessus. A : Parmi tes préférences musicales, il y a forcément tes copains : Gildas Arzel. JJG : Oui. Celui-là me touche beaucoup. A : Il était déjà, il y a quelques années, sur lalbum "Frédéricks - Goldman - Jones". JJG : Oh il était un peu partout. Il a toujours mis ses guitares là-dessus. A : Voilà : Gildas. [Ecoute de "Dans tes yeux bleus" de Gildas Arzel] |
A :
Tas pensé à la musique de film aussi, parce que moi, je verrai
bien Jean-Jacques Goldman dans une musique de film ? JJG : Je suis en train den faire une là, mais je ne suis pas très bon pour ça. A : Mais si, mais si ! JJG :Non, non, non ! A : On peut avoir une indiscrétion, non ? JJG : Il y a un film qui reprend une BD de Astérix. Enfin, je ne fais pas la musique du film, je fais les thèmes principaux, et c'est Roland Romanelli qui met ça en forme. Voilà. A : OK. Et les textes cest toi, non ? JJG : Et bien oui, oui. A : Et la comédie musicale ? JJG : La comédie musicale, jai travaillé 6 à 8 mois là-dessus et jai laissé tomber. Je nai pas trouvé la clé pour faire une comédie musicale en français. Jespère que dautres la trouveront. A : La musique, cest aussi les Restos du Cur. Quels liens tu gardes avec les restos du cur à part évidemment les concerts, bien sûr ? JJG : Et bien, que celui-là. Cest-à-dire, je fais partie, disons, de la Commission Spectacle des Restos du Coeur, comme dautres font partie de la Commission Transport, dautres Café, dautres Denrées Alimentaires, et cetera. A : Monsieur spectacle ! JJG : Et nous, on est dans une Commission, voilà, qui soccupe de cet aspect-là, le coup de projecteur, et puis aussi ramener de largent, et puis voilà. Donc on soccupe à notre niveau de cette partie-là. A : Oui, chacun sa place. JJG : Voilà ! A : Et tu participes à dautres oeuvres humanitaires ? JJG : Pas trop, non. Il arrive de donner son accord sur... Mais je pense quon ne peut pas tout faire. A :OK. Alors attention, là je prends des risques : quelle est la question la plus idiote quon test posée dans une interview ? JJG : Mais je pense ya pas tellement de questions idiotes, ya que des réponses stupides. Ca cest vrai quil faut faire attention à ne pas répondre trop stupidement. Mais bon, les questions, elles sont ce quelles sont. A : Les questions, on a peur aussi quand même. JJG : Je sais pas. Récemment, il y a quelquun qui ma dit quune de ses chansons préférées cétait une chanson puis il ma cité la chanson de quelquun dautre. Ca cest assez sympa. A : Oui, ça fait rigoler. OK. Bon, on va prendre encore quelques appels dauditeurs dans quelques instants et on aura également une question quizz pour Jean-Jacques. [Ecoute dune chanson] |
A :Vibration,
et linvité... ah il est parti, non il nest pas parti, cest Laure !
Allô Laure ? Laure : Oui bonjour ! A : Linvité técoute. Jean-Jacques Goldman est à ton écoute, tu lui poses ta question. Tu habites Tours ? L : Oui ! A : Et bien, vas-y, on técoute alors. L : Oui, alors bonjour Jean-Jacques ! JJG : Bonjour ! L : Je voudrais savoir si vous préférez composer des chansons pour dautres interprètes ou plutôt pour vous ? JJG : ... Euh, je sais pas quoi répondre... Il me semble que les plus grosses émotions que jai, euh, non, je vais dire ...Je ne suis pas sûr de ce que je réponds... Mais jai vraiment des émotions très fortes en composant pour dautres, parce quen général il y a vraiment de temps en temps des interprètes vraiment hors normes, quoi. Et cest vrai que lorsque jentends par exemple Hallyday chanter en direct "Lenvie", tu vois, sur scène, ou quand jentends Céline chanter, là ça me fait vraiment quelque chose. Mais bon, jaime bien chanter aussi... moi, mais jai limpression que ça me procure plus démotion dentendre les autres et puis de voir ce que ça fait, quoi. Quand je vois par exemple, trois ou quatre mille personnes entrain de danser sur "Aïcha", vraiment, ça, ça me tue ça ! Et là, jai limpression dêtre au bout de... , enfin de faire ce que je pourrais faire de mieux ! Tu vois ? L : Oui, oui ! JJG : Voilà, mais jaime bien chanter aussi ! A : Oui, entendre son uvre dans la voix de quelquun dautre, cest vrai que cest assez particulier ? JJG : Oui, et puis tu as limpression que cest vraiment ce que tu as fait toi, quoi, cest ton boulot, cest pas uniquement qui tu es. Je ne sais pas comment dire ! A : Oui, il y a une séparation ! JJG : Il y a un côté artisan, quoi, quelquun qua bien fait son travail, quoi, qui est complètement..., qui na pas de référence avec le sentiment quon peut me porter à moi. Tu comprends ? L : Oui, oui. A : Voilà. OK, Laure... L : Oui, euh, je peux demander autre chose ? JJG : Oui. A : Euh, mais vite fait alors. L : Oui. Est-ce que vous vous souvenez dun certain musicien avec qui vous avez joué, qui sappelle Ramon Roche ? JJG : ... Ramon Roche ? L : Oui, qui avait fait le piano sur "Minoritaire" ? JJG : Ah oui, oui, oui, très bien, très très bien ! L : Et bien, je voulais demander ce que vous en pensiez ? JJG : Et bien, écoute, jai réécouté le titre récemment et je me suis souvenu de lui ! En plus il avait un surnom ! L : Oui, Ramon ! JJG : Non, non, il avait un autre truc, genre, tu sais comme Clapton on lappelait Sloan, lui il avait un... L : Ah oui, "Jumpin" ! JJG : Ah, cest ça, "Jumpin Ramon", voilà, cest tout à fait ça... A : Cest drôle, tas des connaissances ! JJG : ...Je me souviens très bien. Il avait été extrêmement discret, extrêmement sympa, et ce quil avait mis sur la bande, cétait extrêmement ce quil fallait ! Donc, et bien si tu le connais, tu... L : Et bien, je le connais bien, oui ! JJG : Ah bon, daccord, et bien jai un super bon souvenir de sa façon de jouer ! L : Ah oui, daccord ! JJG : Voilà ! L : ET bien je vous remercie pour tout ce que vous composez, cest vraiment formidable ! JJG : Et bien, merci à toi ! L : Et puis à bientôt : je viendrai vous voir à Paris, à Bercy... euh, au Zénith ! JJG : Et bien, vas à Bercy, mais moi, je ny serai pas ! L : Non, au Zénith ! JJG : Et bien je mappliquerai alors ! L : Ah oui, daccord ! A : Salut Laure ! JJG : Au-revoir ! L : Au-revoir ! |
A : En
parlant de surnom justement, on a une autre personne qui veut te poser une question sur un
surnom, cest Cécile de Montbazon ! Vas-y. Cécile : Oui, bonjour. JJG : Bonjour. C : Bonjour, Jean-Jacques. JJG : Oui. C : Alors voilà, jai entendu dire que Carole Frédéricks, à la télé, avait un petit surnom... pour vous, elle vous appelait différemment des autres, et jaurais bien voulu connaître ce petit surnom ! JJG : Ah mais si elle la pas dit, cest que cest interdit ! Je crois que cest un nom africain, voilà, et qui veut dire je ne sais pas quoi exactement et je veux pas le savoir ! Je sais que quand elle est avec ses copines et quelle mappelle avec ce nom-là elle rigole, mais bon ! C : Et quel est ce nom ? JJG : Mais, je ne men souviens plus ! Je nai pas le droit de le dire sinon, tu sais, elle plante des petites aiguilles dans une poupée, et après, jai mal à la tête toute la journée, tu vois ! C : Bon. Cest peine perdue alors ? JJG : Oui, cest sa chose à elle. Je ne vais pas la trahir, tu me comprends ? C : Oui. A : Elle est dégoûtée Cécile ! C : Autrement, jaurais voulu connaître la date du concert à Tours. JJG : Je ne sais pas. Franchement, je ne sais pas. A : On verra ça hors antenne. Peut-être quon pourra te dire ça hors antenne, parce quon la pas immédiatement là. C : Daccord, merci beaucoup, gros bisous. A : Salut ! JJG : A bientôt. A : Et Isabelle, rapidos, Isabelle ? Isabelle : Bonjour, bonjour Jean-Jacques ! JJG : Bonjour. I : Jaimerais savoir pourquoi il a fallu attendre 6 ans avant de te revoir sur scène à Orléans ? JJG : Je pense que cest la construction du Zénith qui a été déterminante. Avant le Zénith, est-ce que tu te rappelles dans quelle salle jétais passé, il y 6 ans ? Ca devait être un parc expo ? I : Un parc des expos. JJG :Voilà. Moi, je trouve quon ne peut plus passer dans ces endroits-là. Je trouve ya pas de qualité découte suffisante, cest du vol ! I : Mais cest vrai que ça a été très long parce que cest le seul échange quon peut avoir avec toi en fait, donc nous on reçoit tes chansons et en échange, on vient te voir et cest vraiment... ça manque quoi ! JJG : Mais je trouve quil y a pire que le silence, cest la trahison. Alors il y a certaines villes, je peux le dire là encore, une ville comme Dijon, par exemple, une ville comme Rouen, une ville comme Strasbourg, où je nétais pas passé sur la tournée précédente parce quil ny a pas de salle vraiment un minimum convenable, tu vois, quand je dis un minimum convenable, ça veux dire quon passe dans des Palais des Sports même, dans des choses un peu aménagées, mais à Orléans, cétait vraiment pas possible. Ou alors, il y a certainement des petites salles, des salles de 1 000 ou 2 000 places, mais là, il faut rester, tu vois, 15 jours, là il y a un problème. Voilà. Mais donc, cest une incitation pour les municipalités de faire des salles à peu près cohérentes de façon à ce quon puisse voir dans de bonnes conditions, quoi, sinon cest ... Voilà. A :Voilà Isabelle ! I : Cest bien, merci à Jean-Jacques pour toutes ses belles chansons ! JJG : Et bien merci à toi pour tes belles phrases. Au-revoir ! |
A : Bon,
questions Quizz comme prévu. Alors je vais te citer une phrase et il va falloir que tu me
dises qui a dit ça : "En plus, attends, je tai pas dit, parce que je
voulais lui faire la surprise, je voulais te faire une surprise, je peux avoir Goldman,
Jean-Jacques Goldman pour le, pour la fête, il sera là parce que je connais son
producteur ,ça va être super !" JJG : Alors écoute, moi, je sais que cest dans un film, mais je ne lai pas vu ce film. Cest le film avec Anconina, non ? A : Voilà, oui, donc cest la bonne réponse, cest Anconina, on écoute la réponse [écoute de lextrait]... Voilà, je peux te dire quon est nombreux à lavoir vu ici, cest un super film ! JJG : Ah bon ? A : Et on sest bien marré, quoi ! Bon, et bien bonne réponse de Jean-Jacques Goldman. On se retrouve pour se dire Au-revoir dans quelques instants et puis pour la musique Madonna. [Ecoute de la chanson] A : On va dire bientôt au-revoir à Jean-Jacques Goldman. Encore une ou deux petites questions : Tu confirmes, malgré les propos de Richard Anconina, tu ne fais pas de mariage ? Ni de ménage ? JJG : Non, non, non. A : OK. Oui, je voulais te demander : le reste du temps, on pose des questions, moi toi, est-ce que tu aurais une question à poser aux auditeurs ? JJG :... A : Cest une question un peu bête ! JJG : Mais non, mais ne sois pas inquiet comme ça ! Je suis en train de réfléchir. A : Non, mais jai toujours peur, jai peur ! JJG : Mais globalement, les gens me disent ce quils ont..., ils menvoient des lettres, tout ça, enfin, je suis assez au courant de ce qui leur plaît pas en général, de ce qui leur plaît. Voilà, donc non, je nai pas de questions particulières. A : Tu reçois beaucoup de lettres ? JJG : Pas mal, oui. A : Est-ce que tu es allé au bout de tes rêves ? JJG : Oui, oui, oui, mais je nai jamais été un grand rêveur, tu vois. Jétais déjà content dêtre là. Et voilà, donc je me ballade et puis il se présente des choses, mais je ne les attendais pas, jen rêvais pas forcément, donc elles sont dautant plus bienvenues. A : Tu prends la vie comme elle vient, quoi ? JJG : Voilà, et ... voilà. A : Et tu espères quand même encore dautres bonnes choses après ton succès, quand même ? JJG : Ben, ya pas de raison. A : Et bien écoute, on ten souhaite beaucoup et puis... JJG : Déjà il fait beau, tu vois, cette après-midi. Cest déjà une bonne nouvelle ! A : Oui. Et bien écoute, merci dêtre passé ! JJG : Et bien merci de mavoir reçu ! A : Cétait très sympa et puis rancart au Zénith dOrléans entre autres le 25 mai ? JJG : Daccord, moi jessaierai de ne pas avoir la même voix que toi, donc ! A : Et bien, jespère pour toi aussi, et puis en Septembre aussi : 27 et 28 septembre, dates supplémentaires. Merci Jean-Jacques. A bientôt ! Salut ! JJG : Merci à toi ! |