(retranscription : Sandrine Mazière)
1. Ecrivez-vous de la même façon pour un disque en solo (En passant) que pour un trio avec Carole Fredericks et Michael Jones. Savez-vous alors qui interprétera quelle partie ? J'écris ce qui vient, sans intention. Parfois c'est 1 duo (Là-Bas, je te donne) parfois un trio. Carole et Michael m'ont évidemment inspiré directement (né en 17 à Leidenstadt, un, deux, trois) mais parfois la répartition s'est faite en répétant. 2. Vos CD sont toujours habillés de boîtiers originaux (cf. Rouge). Quelle importance accordez-vous au contenant d'un album ? Participez-vous à l'élaboration et au plan marketing ? La présentation est beaucoup moins importante que les chansons. Mais pourquoi la négliger ? J'y participe peu, par incompétence, mais je participe au choix de médiatisation ("plan marketing" me semble un peu pompeux !). 3. Vos chansons pour Céline Dion ont été adaptées en anglais dans Falling into You. Vous retrouvez-vous dans ces adaptations ? Je ne parle pas assez bien l'anglais pour juger. Ca m'échappe un peu. 4. Pourquoi avez-vous utilisé des pseudonymes (O. Ménor, Sam Brewski) en travaillant avec Kaas ou Pagny ? Continuez-vous à signer de cette façon ? Il s'agissait de chansons isolées dans un album. Je ne voulais pas que les médias s'intéressent trop à elles. Ca a marché au début. Maintenant, c'est cuit ! |
5. Pourriez-vous aujourd'hui abandonner votre carrière d'interprète pour ne vous consacrer qu'au métier d'auteur ? J'espère pouvoir continuer les deux. 6. Pourquoi n'avez-vous été que la seule signature au sein de votre trio alors que Michael Jones écrit par ailleurs ? Michael aurait pu faire un album solo en dehors de FGJ. Pas moi. Il était donc décidé dés le début que j'en serais l'unique compositeur. 7. Excepté les concerts que vous donnez pour les Restos du Cur, le trio se reformera-t-il sur scène ou disque ? Probablement. 8. Quel effet cela vous fait d'être repris par de jeunes artistes (Pas toi par Melgroove, Je te donne par Worlds Apart) ? C'est une de mes grandes fiertés. Ca me touche énormément. 9. Vous avez collaboré avec Diane Warren sur Dans ma chair (Patricia Kaas). Comment s'est passée la rencontre des deux plus grands auteurs français et américains ? Nous n'avons pas véritablement "élaboré" (jamais rencontrée). J'ai juste fait des textes sur des musiques qui me plaisaient. Je ne savais même pas qui elle était ! |
10. Vous connaissez aujourd'hui une carrière internationale comme compositeur. Rêvez-vous de la même en tant qu'interprète ? Pas du tout ! 11. Jean Mareska et Marc Lumbroso ont contribué au lancement de votre carrière. Votre frère, Robert, remplace-t-il aujourd'hui ce rôle de "coach" ? "Coach" est un mot un peu fort. J'ai toujours eu besoin d'avis, de réactions, d'eux et de beaucoup d'autres (famille, amis) dont je tiens compte ou pas ! Mon frère s'occupe surtout de tous les aspects administratifs (tournées, contrats, secrétariat etc...). 12. Vous êtes resté fidèle à votre maison de disques. Les relations avec Sony ont-elles changé depuis que vous passez d'artiste maison à artiste en licence ? Les termes de contrat n'interviennent pas. Je m'entends bien avec mes interlocuteurs et les relations sont devenues amicales et confiantes. 13. A la fin des années 80, vous avez réenregistré Sister Jane avec Taï Phong chez Vogue. Revoyez-vous les membres du groupe ? Aucun en dehors de Michael. 14. Les voix de Pagny, Khaled, Hallyday, Dion, Kaas déclenchent-elles chez vous une autre forme d'inspiration ou permettent-elles de faire vivre des chansons qui vous correspondraient moins ? Des voix, des sexes, des caractères différents sont autant d'horizons nouveaux, d'autres possibilités de chaînes de rythmes, de styles. 15. Comment est née la collaboration avec Erick Benzi ? Il était le clavier de "Canada", qui faisait ma première
partie. J'ai écouté la maquette. J'avais exactement besoin de ses qualités : sons et
rythmiques. Nous avons commencé à collaborer sur quelques titres de FGJ, puis la
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